OL: succéder à Aulas ? "Pour l'instant non", répond Tony Parker

Ce n'est pas dans ses plans. Du moins, pour le moment. Entrepreneur accompli et actuel président de l'Asvel, dont OL Groupe est actionnaire, Tony Parker ne s'imagine pas prendre la succession de Jean-Michel Aulas dans un futur proche.
"On verra"
"Lui succéder? Pour l'instant non. Jean-Michel est un ami de longue date, on est dans la même famille parce que OL Groupe a investi dans mes deux clubs de basket : Asvel masculin et Asvel féminin. Mais Jean-Michel est le président, il compte rester très longtemps. Moi je suis là pour apprendre et j'ai de la chance d'avoir quelqu'un comme lui pour apprendre le business. Je pense que c'est le président qui a le plus réussi ces 30 dernières années. Ce qu'il a réussi à construire à Lyon, c'est très fort", a-t-il expliqué ce jeudi sur le plateau de BFM Business.
"Le remplacer un jour ? On verra. Moi je suis diversifié, dans plusieurs secteurs. L'éducation me tient à cœur avec mes différentes académies. Je n'investis pas que dans le sport", a précisé le quadruple champion NBA, qui n'a donc pas changé de discours par rapport à ses précédentes déclarations. S'il n'a jamais caché ses ambitions, l'ancien joueur des San Antonio Spurs et de l'équipe de France a toujours répété qu'il voulait prendre son temps.
Et investir dans un autre club que Lyon n'est pas dans ses idées. "Pour l'instant je suis dans la famille OL. Je ne pense pas à ça", a-t-il expliqué. Celui qui a réussi sa reconversion comme entrepreneur (il était invité en tant qu'actionnaire et ambassadeur de la marque Smart Good Things, qui conçoit notamment des produits de bien-être) ne nourrit pas non plus d'ambition politique.
Pas intéressé par la politique
Son nom a pourtant été cité dans la presse parmi les potentiels successeurs de Roxana Maracineanu, actuelle ministre déléguée aux Sports. Comme une cinquantaine de sportifs (ou anciens sportifs), il a appelé à voter pour Emmanuel Macron face à Marine Le Pen au second tour de la dernière élection présidentielle. Il était aussi aux côtés de l'ancien président de la République il y a quelques mois pour promouvoir le passe sport, un dispositif d'aide financière mis en place par l'Etat pour les jeunes licenciés.
"Devenir ministre des Sports ? Non franchement je ne pense pas. Je suis très content de tout ce que je suis en train de faire dans le monde du business. Moi je suis animé par la transmission, je fais beaucoup de choses pour la nouvelle génération, j'ai envie de redonner à mon pays, je peux le faire comme entrepreneur", a-t-il affirmé. Relancé, il n'a pas dévié de sa ligne : "Cela ne m'intéresse pas. Est-ce que j'ai été contacté ? Non." Difficile d'être plus clair.