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P comme Parker

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RMC Sport vous propose de revivre le film de l'année de A à Z. Aujourd'hui, nouveau volet de cet abécédaire souvenir avec Tony Parker, vice-champion d’Europe avec les Bleus et joker de luxe de l’ASVEL durant le lock-out.

Dense, riche, chargée en émotions. Les qualificatifs ne manquent pas dès qu’il s’agit d’évoquer l’année 2011 de Tony Parker. Des Spurs aux Bleus en passant par l’ASVEL avant un retour à San Antonio, « TP » a souvent changé de maillot. Pour le meilleur, rarement pour le pire. Une fois n’est pas coutume, c’est avec la tunique bleue de l’équipe de France qu’il signe son chef d’œuvre. Big boss d’une sélection aux dents longues, Parker hisse les Bleus jusqu’en finale du championnat d’Europe en Lituanie (défaite 98-85 contre l’Espagne).
Mais on retiendra surtout son émotion après la victoire en demi-finale face à la Russie (79-71), synonyme de qualification pour les prochains Jeux Olympiques de Londres, l’été prochain : « J’avais les larmes aux yeux au moment du buzzer, lâche le meneur. Je suis tellement fier ! On ne pourra jamais dire que cette génération n’a rien fait. »

« Pas en vacances en Pro A »

Après la page bleue, place à la page verte. Privée de NBA durant de longues semaines en raison du lock-out, la star des Spurs effectue une pige de deux mois à l’ASVEL, le club dont il est vice-président et actionnaire. Son retour en Pro A cet automne déclenche une effervescence rare sur les parquets et dans les tribunes, pleines à craquer bien sûr. Impressionné par le niveau du championnat de France, « TP » déclare : « Ce ne sont pas des vacances. »
La NBA ayant repris ses droits depuis ce dimanche, l’aventure à Villeurbanne s’est donc achevée prématurément. Mais d’autres défis attendent Parker à San Antonio. Eliminés au 1er tour des play-offs la saison passée après avoir dominés la saison régulière, les Spurs sont revanchards. Pour ses 30 ans, qu’il fêtera le 17 mai prochain, Tony Parker se verrait bien décrocher un quatrième titre personnel… Un scenario idéal avant le rêve olympique…