Parker : « En faire de meilleurs basketteurs »

La star française des Sans Antonio Spurs organise pendant deux semaines à Fécamp les « Tony Parker Camps » (5-19 juillet), un stage de perfectionnement des techniques de basket auquel participent en tout 180 jeunes venus des quatre coins de la France et de l’étranger. C’est un staff de qualité dont bénéficieront les jeunes stagiaires puisque, pour accompagner Tony Parker, on note la présence de Gregg Popovich, l’entraineur des Sans Antonio Spurs mais aussi Pierre Vincent, le coach des Bleues récentes championnes d’Europe ou encore Claude Bergeaud, ancien entraineur de l’équipe de France.
Tony, quel est l’objectif de ce stage ?
L’objectif est que les enfants prennent du plaisir et que le basket français en général devienne meilleur. A force de faire des camps comme ca, j’espère que tous les meilleurs coaches pourront venir.
C’est important pour vous de revenir ici à Fécamp, dans la ville où vous avez débuté, et de vous investir pour les jeunes ?
Je trouvais que c’était une bonne idée de faire un camp à Fécamp puisque c’est ici que j’ai commencé à jouer au basket.
Quels mots avez-vous utilisés pour aider les gamins à se surpasser ?
Le discours reste assez simple. Il faut qu’ils prennent du plaisir et que, sur la semaine, ils aient appris quelque chose. Le but est qu’ils progressent et qu’on essaye de leur montrer quels exercices il faut faire pour devenir meilleur en basket.
Vous apportez un soin particulier au fait de leur donner confiance…
Oui, je pense que c’est important d’être positif. Il ne faut pas être trop négatif et trouver un juste milieu. Quand on dit quelque chose et qu’ils ont du mal à le faire, on répète et on le dit un peu plus fort. Mais après, quand ils font des choses bien, il ne faut pas oublier de les féliciter. C’est important, surtout à leur âge !
Parlez nous un peu de vos séances d’entrainement avec ces jeunes…
On travaille sur tout : attaque, défense, démarrage… On travaille sur tous les aspects du basket. On a essayé de faire un truc unique le premier jour, où on avait les 90 jeunes de la première semaine. Chaque coach avait tous les noms et toutes les photos pour pouvoir les reconnaître. Quand ils sont arrivés le dimanche, on a fait du 3 contre 3 pendant trois heures. C’était un moyen pour nous, les coaches, de voir qui on préférait. Apres le dîner, on a fait une sorte de draft ou chaque coach avaient sa propre équipe avec toutes les feuilles et ils ont pu composer leur équipe pour toute la semaine.
En voyant jouer tout ces jeunes, est-ce que vous vous dites que l’on a en France une bonne génération qui arrive ?
Oui mais après ca dépend ! Il faut voir comment ils vont progresser et c’est toujours difficile à évaluer.