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Road trip à Zadar, grosse faute sur un Espagnol, la mère de Diaw ouvre la boîte à souvenirs

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Invitée de RMC Sport Show ce samedi, Elisabeth Riffiod, maman de Boris Diaw, est revenue sur la retraite de son fils qui arrête avec le même nombre de sélections qu’elle (247) et qu’elle rejoindra à Zadar, théâtre du sacre de champion d’Europe juniors en 2000 de son fils avec Tony Parker et Ronny Turiaf.

Depuis l’annonce de la retraite de Boris Diaw, les éloges pleuvent sur le basketteur qui a décidé, pour la première fois en 16 ans, de prendre des vacances cet été à bord de son bateau. C’est sa maman, Elisabeth Riffiod, ancienne basketteuse internationale française, qui a confié cette anecdote dans le RMC Sport Show, ce samedi. Comme pour elle, le compteur de sélections de Boris Diaw s’est arrêté à 247. Un clin d'oeil en forme de joli symbole.

"Si je n’avais pas eu son frère j’aurais eu plus de sélections que lui"

"C’est vrai qu’il faut un beau hasard pour que cela tombe pile-poil à 247 sélections, confie-t-elle. Justement, je lui disais que si je n’avais pas eu son frère, j’en aurais eu plus. J’ai raté un match le jour de la naissance de son frère."

Le road trip des mamans Diaw, Parker et Turiaf

Touchée par les hommages reçus par son fils, Elisabeth Riffiod le rejoindra dès dimanche dans une ville marquante dans la carrière de son rejeton: Zadar (Croatie), le théâtre du titre de championne d’Europe juniors de l’équipe de France en 2000.

"C’est très symbolique qu’il m’ait donné le choix, explique-t-elle. Il m’a dit qu’il passerait vers la Grèce. Je lui ai dit que je préférerais le retrouver en Croatie, à Zadar, parce que pour le championnat d’Europe junior en 2000, j’étais parti avec la mère de Tony Parker et celle de Ronny Turiaf. Quand il a annoncé sa retraite, il était avec ses deux potes. En 2000, les trois mamans, on était parties en voiture de Paris et c’était très long. On ne s’attendait pas à ce qu’ils soient champions d’Europe junior. Je trouve que c’est un beau symbole, dix-huit ans après, d’aller faire une petite croisière autour de Zadar."

Au moment d’ouvrir l’album à souvenirs, elle se rappelle aussi de sa réaction dans l’un des autres moments marquants de la carrière de Boris Diaw, sa faute sur l’Espagnol Sergio Llull en demi-finale de l’Euro 2013, remporté par les Bleus. 

"Quand il s'est énervé contre Llull, j'étais très en colère contre lui"

"Quand il s’est énervé contre Sergio Llull en 2013, tout le monde a estimé que c’était un geste salvateur pour les Bleus, se souvient-elle. J'étais dans la salle et j’étais très en colère contre lui. Je me disais que ce n’était pas possible de faire un truc pareil, explique-t-elle. Je n’ai pas du tout apprécié. Après on m’a tellement expliqué que c’était bien d’avoir fait ça, alors je me suis rangé à l’avis de tous. Avec du recul, peut-être que c’était bien, cela avait permis à l’équipe de se rebeller. Mais sur le coup, je n’avais pas trouvé ça bien. C’est sûr que dans son comportement, vis-à-vis de ses partenaires, c’était le coéquipier parfait. Il a quand même agacé quelques entraîneurs parce qu’il aime bien comprendre. Ce n’est pas un mouton. Il sait être discipliné, il s’était même engagé dans l’armée, mais il est aussi assez rebelle."