Armstrong : « Cela aurait pu être pire »

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Lance Armstrong à terre. Une image qu’on n’avait quasiment jamais vue au temps de sa splendeur. « Je pensais à l'hôpital que ça ne m'était jamais arrivé en 17 ans de carrière professionnelle », souffle l’Américain, qui a laissé une clavicule sur les routes du Tour de Castille et Leon, et peut-être pas mal de ses espoirs de retour au premier plan après trois années de retraite. Plus habitué aux soubresauts d’un peloton et moins entourée au sein d’une équipe Astana aux multiples leaders, le septuple vainqueur du Tour de France (1999-2005) n’a pu éviter un mouvement.
« A l'approche de l'arrivée, chacun a voulu être devant et deux coureurs sont tombés devant moi, les roues se sont enchevêtrées et je n'ai pas pu les éviter, ça s'est passé très vite, a-t-il raconté en quittant l’hôpital universitaire de Valladolid. Cela aurait pu être pire, je suppose. J'ai des contusions sur la hanche droite et le bras mais le gros problème, c'est la clavicule cassée. Je n'ai jamais connu ça, a ajouté Armstrong. Maintenant, nous devons voir comme la guérison se passe. Je vais retourner aux Etats-Unis et nous déciderons alors d'une intervention. »
Se pose désormais la question de la suite de sa saison. « Je suis très, très déçu. Particulièrement pour le Giro », a expliqué le Texan de 37 ans, dont le programme reposait sur une inédite participation au Giro (9 mai-1er juin), à l’occasion de son centenaire, puis à la Grande Boucle qui s’élance le 4 juillet de Monaco. « J'ai besoin de me reposer pendant deux jours, de résoudre le problème et établir un plan. J'espère pouvoir en dire plus sur le Giro dans une semaine, a annoncé Armstrong. Le problème, c'est la douleur mais surtout, je suis malheureux. »