
Armstrong : « Je n’ai rien pu faire »

L'étape dans les Alpes aura été fatale à Armstrong - -
Lance Armstrong, comment expliquez-vous cette défaillance dans le col de Ramaz ?
Oui, ce n’est pas de chance, c’est un sale moment, je n’ai pas pu y faire grand-chose. Quand tu t’envoies par terre à 60 km/h, tu sais que ça ne peut pas être comme avant. C’est arrivé à un mauvais moment juste avant le col de Ramaz, ça a été dur de revenir sur les gars. Je savais que même s’y je recollais, ils pouvaient accélérer… J’allais souffrir à Avoriaz.
Est-ce difficile à réaliser ?
J’ai eu plusieurs heures pour y penser durant l’étape. Ce n’est pas quelque chose d’incroyable. C’est juste que ce ne sera pas mon année.
Est-ce votre dernier jour sur le Tour ?
Non (en français).
Y-a-t-il encore quelque chose à espérer de ce Tour ?
Le Tour est fini pour moi mais je peux aider l’équipe. Je vais apprécier d’être ici, que c’est la dernière. J’ai fait de belles choses ici, ce n’est pas l’heure de pleurer.
Peut-on parler de la fin d’une époque ?
(Il soupire) Si vous voulez, on peut le dire comme ça.
Êtes-vous intact mentalement ?
Oh… c’est une question dure en cet instant. C’est un sale jour, j’ai des entailles partout, demain c’est repos… Je vais essayer de me refaire et je vais attendre le Massif Central et les Pyrénées.
Physiquement où en êtes-vous ?
Mes problèmes (douleurs à la selle) sont passés et c’est tant mieux parce que ce n’est pas le meilleur moment pour rouler.