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Armstrong : « Mettre mes chances de côté »

La hâche de guerre serait-elle enterrée entre les deux coureurs de l'équipe Astana ? En tout cas, le Texan a affirmé qu'il "n'attaquerait pas son coéquipier".

La hâche de guerre serait-elle enterrée entre les deux coureurs de l'équipe Astana ? En tout cas, le Texan a affirmé qu'il "n'attaquerait pas son coéquipier". - -

Désormais deuxième du classement général du Tour de France à 1’37’’ d’Alberto Contador, vainqueur à Verbier, Lance Armstrong s’est dit « fier et heureux » pour l’Espagnol et est désormais décidé à aider ce dernier à aller au bout.

Lance Armstrong se résoudrait-il à faire d’Alberto Contador le favori numéro 1 du Tour ? C’est en tout cas ce qu’a déclaré le Texan au micro de France Télévision. « Je n’attaquerai pas Alberto, a déclaré l’Américain. Quand quelqu’un vous met la pression et démontre qu’il est le meilleur, on ne peut plus le nier. Ça serait malhonnête. Je suis fier de lui et heureux d’être le second. Je serai désormais son équipier. »

Armstrong est ensuite revenu en détails sur ces propos quelques minutes plus tard. « Maintenant, il est clair que nous avons le coureur le plus fort de la course. C’est un sport d’équipe et je crois que personne, Andreas (Klöden, ndlr) ou moi, ne pouvons nous permettre de ne penser qu’à nous-mêmes. On doit penser à l’équipe. Il y a aussi d’autres bons éléments dans l’équipe et je crois que si on la joue finement, dans l’ensemble, on est capable de mettre trois gars dans le Top 5, parmi lesquels le vainqueur de ce Tour de France. C’est une opportunité spéciale et je crois que le temps est venu de mettre mes chances personnelles de côté et de me concentrer sur l’équipe. »

Lance Armstrong a-t-il pour autant fait une croix sur une hypothétique victoire finale lors de cette édition 2009 de la Grande Boucle. Le Texan ne cache pas ses difficultés du moment. « Je me sentais bien, je ne savais pas à quoi m’attendre mais comme je disais ce matin, peut-être que je n’ai plus les limites que j’avais dans le passé et dont j’aurais besoin. J’ai gardé mon temps et j’ai essayé de limiter la casse. » Avec une 1’37 de retard sur Contador, l’addition aurait pu être plus salée en effet, à l’arrivée à Verbier. Mais n’était-elle pas déjà trop importante pour l’Américain au discours si résigné aujourd’hui ?

La rédaction