Bouhanni : « J’aurai un groupe soudé autour de moi »

Nacer Bouhanni - -
Nacer Bouhanni, c'est donc officiel, vous êtes un coureur de Cofidis...
Oui, c’est officiel, je pars à Cofidis. J’ai signé pour deux saisons. Mon entraîneur me suit. Il y a des gens de confiance, avec lesquels j’ai mes repères pour mener les sprints : Geoffrey Soupe, Dominique Rollin, Adrien Petit ou encore Steve Chainel, qui habite à côté de chez moi.
Qu'est-ce qui vous a motivé à rejoindre Cofidis ?
C’est le projet sportif. J’étais en contact avec Cofidis depuis le début de la saison. Il y a une réelle envie de monter une équipe pour le sprint. C’est surtout ça qui m’a plu.
Vous quittez une équipe FDJ.fr qui marche très bien, pour une autre qui a eu moins de résultats ces dernières années. N'est-ce pas un peu risqué ?
Non, pas du tout. J’aurai vraiment un groupe soudé autour de moi. C’est ça le plus important. Je serai assuré dès le début de saison d’un programme de course, qui sera établi dès les premiers stages.
Quels sont vos objectifs pour les deux saisons à venir chez Cofidis ?
Quand on est sprinteur, l’objectif est de gagner des courses. Et des belles courses, comme les classiques. Je n’avais pas encore participé à une seule classique au sein de l’équipe FDJ, car ils ont un groupe qui a l’habitude de travailler ensemble. Avec Cofidis, ce sera un véritable objectif. Et évidemment le Tour de France, qui sera l’objectif de la saison.
« J'espère rapidement revenir sur le Tour »
Vous n'étiez pas sur le Tour de France. L'avez-vous tout de même suivi ?
Oui, je suis parti dix jours en vacances après les championnats de France sur route. J’avais déjà participé au Tour d’Italie juste avant. Ils ont fait un choix. Je n’étais pas sur le Tour cette année. Mais j’espère rapidement revenir sur le Tour de France.
Le Tour d'Italie, où vous aviez particulièrement brillé...
Oui, trois victoires d’étape, le maillot rouge. Cela a été une belle course pour l’équipe.
Est-ce le plus beau souvenir de votre carrière ?
Ça reste de supers souvenirs, en effet, comme mon titre de champion de France en 2012. Mais gagner trois étapes sur un grand Tour, c’est un moment inoubliable.
Un petit mot sur Marcel Kittel, qui a remporté quatre victoires d’étape sur le Tour de France…
On l’a vu très impressionnant. Sa grosse force, c’est son équipe (Giant-Shimano). Il y aura un gros groupe autour de moi pour le sprint. On l’a vu, désormais, il faut une grosse équipe pour pouvoir nous emmener dans les meilleures conditions dans le final.
Est-ce un hasard si on a autant de bons sprinteurs français en même temps ?
Non, je ne pense pas. Les clubs formateurs font un très bon travail. Il y a des jeunes Français qui vont arriver. En juniors, ils ont une équipe très forte. Aux classements généraux, on voit bien que les grimpeurs répondent présents. Pareil pour le sprint. C’est bien pour l’avenir du cyclisme français.
A lire aussi
>> Pantani a-t-il été assassiné ?
>> Nibali redonne le sourire à l'Italie
>> Quel Tour pour 2015 ?