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Bouhanni recalé d’une bijouterie

Nacer Bouhanni

Nacer Bouhanni - AFP

Nacer Bouhanni, sprinteur de l’équipe Cofidis, s’est vu refuser l’accès d’une bijouterie à Nancy, où il souhaitait entrer pour s’acheter une montre. Les versions divergent sur le scénario de cet incident qui est finalement rentré dans l’ordre.

Absent des classiques flandriennes et du Tour des Flandres notamment, Nacer Bouhanni a profité de son temps libre, samedi, pour faire du shopping. Mais les choses ne se sont pas passées comme prévu pour le sprinteur de l’équipe Cofidis, qui s’est vu interdire l’accès d’une bijouterie du centre-ville de Nancy, où il est installé depuis trois mois. Désireux d’acheter une montre, Bouhanni a été sommé de retirer la casquette qu’il portait. « Je l’ai fait, a-t-il confié au Républicain Lorrain. Une fois dans l’entrée, j’ai voulu voir s’il y avait d’autres montres à l’intérieur. Une vendeuse m’a répondu sèchement qu’elles étaient toutes en vitrine. D’accord, alors je suis ressorti. »

Après avoir trouvé le modèle qui lui plaisait, Bouhanni aurait alors demandé à rentrer à l’intérieur. Requête refusée. « Ils n’ont pas voulu m’ouvrir, témoigne-t-il. Ni la vendeuse ni la personne à ses côtés, qui devait être le patron. Pas de problème. Avant de partir, je leur ai conseillé de se renseigner sur qui j’étais. Maintenant, je trouve ça scandaleux, voilà pourquoi j’ai partagé cette histoire sur mon compte Facebook. »

« Je suis le millionnaire de Nancy »

La version de la bijouterie diffère légèrement. « Il n’a pas sonné mais donné des grands coups dans la porte, explique la direction de la bijouterie au quotidien régional. C’est inhabituel. Même nos clients ont été surpris. Nous avons donc décidé de ne pas lui ouvrir. Et c’est à cet instant qu’il a hurlé depuis l’extérieur : "Vous ne savez pas qui je suis ! Je suis le millionnaire de Nancy". » Les choses se sont finalement calmées puisque Nacer Bouhanni a publié la lettre d’excuses de la bijouterie, qu’il a acceptées, sur son compte Facebook. Sans oublier de donner une dernière version de cet incident. « Je n'ai jamais dit : " Je suis le millionnaire de Nancy" mais plutôt "Vous n'acceptez que les millionnaires de Nancy". »