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Chavanel : « J’ai apporté ma pierre à l’édifice »

Sylvain Chavanel

Sylvain Chavanel - -

Dixième du Tour des Flandres ce dimanche, Sylvain Chavanel a beaucoup œuvré pour le succès de son leader, Tom Boonen. Le Français a pleinement assumé son rôle d’équipier modèle à défaut de jouer sa carte personnelle.

Sylvain Chavanel, avez-vous le sentiment d’avoir accompli votre mission ?

Oui, j’ai réussi. On était très mal partis avec cette grosse échappée sans personne de chez nous. On a su rétablir le scénario en notre faveur. J’ai accéléré dans le Vieux Quaremont. Ça a provoqué une sélection qui a permis de se retrouver avec peu de coureurs devant. C’était plus facile à gérer comme ça.

La chute de Cancellara a-t-elle changé le scénario de la course ?

Il y a eu un moment de flottement. Il est tombé juste à côté de moi et j’ai failli faire pareil. C’était après un ravitaillement, il y avait des bidons sur la route. Il a fait un vol plané assez impressionnant. Ce n’est pas de chance pour eux (la formation RadioShack, ndlr). Ça a reporté encore plus le poids de la course sur notre équipe. Tout le peloton a laissé faire l’équipe Omega Pharma-Quick Step. On a réussi à gagner avec Tom. C’est super parce que ce n’est jamais facile d’assumer ses responsabilités. Avec moi, Tom et Niki (Terpstra), on termine tous les trois dans les dix. Avec la victoire en prime, c’est formidable. C’est une belle journée.

« Les plus forts étaient devant »

Trois jours après votre succès aux 3 Jours de la Panne, vous n’avez pas réussi à signer le doublé…

J’espère que je continuerai à gagner. J’ai ouvert le compteur dernièrement donc j’espère que cela ne s’arrêtera pas. C’est une bonne semaine et un très bon début de saison jusqu’à maintenant. Je me sens bien mais aujourd’hui, les plus forts étaient devant. Je n’ai pas de regrets. J’ai apporté ma pierre à l’édifice en accélérant dans le Vieux Quaremont pour l’équipe et voir où la course en était parce qu’on était encore très nombreux devant.

L’ascension du Vieux Quaremont était-elle redoutable ?

Ça allait. Par contre lors de la troisième ascension du Paterberg, c’était vraiment difficile. J’étais complètement arrêté.

Comment jugez-vous ce nouveau tracé par rapport à l’ancien ?

Il est difficile mais la sélection a eu du mal à se décanter quand même. Il y avait peut-être plus de spectacles avec le mur de Grammont. On a vu une belle course aujourd’hui. Ça ne change pas grand-chose. Cela reste un Tour de Flandres à base de monts et de pavés…

Quel sera votre programme la semaine prochaine ?

Je vais récupérer. Enchainer toutes ces courses dans le Nord, c’est beaucoup de stress physiquement et psychologiquement. J’ai besoin de bien récupérer pour relancer encore.