Christophe Le Mével : « Le Mont Ventoux me fait peur »

Christophe, vous ne devancez Mikel Astarloza que d’une seconde...
C’est anecdotique. Chaque seconde est prise mais demain au Ventoux, les différences seront plus importantes. Bien sûr que j’aimerais le lâcher mais ça dépend de la condition physique de chacun. Nous sommes en fin de Tour. Tout le monde est fatigué. La montée du Ventoux en troisième semaine, après vingt jours de course, ça peut faire des dégâts !
Cette 19e étape prouve qu’il faut toujours rester très attentif...
Oui, c’est le Tour de France. Il faut être à 100% et toujours très vigilant sur ce qui nous entoure. Ça roule très, très vite. Au moins, ça permet de rester concentré. C’est bien.
Demain, il y a donc l’ascension du Mont Ventoux. Avez-vous une appréhension ?
Oui. Comme tous les coureurs qui visent quelque chose au sommet, on a tous un peu peur de ce Mont Ventoux. C’est l’un des cols les plus historiques de France. L’un des plus beaux aussi. En haut, tout le monde sera content de voir la Tour Eiffel.