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Cyclisme sur piste: la France continue sa chute dans la hiérarchie mondiale en vitesse par équipe masculine

Sébastien Vigier sur les qualifications de la vitesse, cyclisme sur piste, JO de Paris 2024, 7 août 2024

Sébastien Vigier sur les qualifications de la vitesse, cyclisme sur piste, JO de Paris 2024, 7 août 2024 - ICON Sport

Cinquième de la vitesse par équipe masculine, l’équipe de France de Sébastien Vigier, Ryan Helal et Melvin Landerneau a encore déçu deux mois après son échec aux Jeux olympiques de Paris. Jadis redoutable, la France ne fait plus partie des grandes nations de cette discipline, au grand dam de Gregory Baugé, l’entraîneur de la vitesse tricolore.

Grégory Baugé, quelle analyse faites-vous à chaud de ce résultat?

C’était une équipe inédite dans le contexte pas facile après les JO. On est partis sur des tests de sélection et on a pris les meilleurs temps, donc l’équipe qui était là était la meilleure possible. Le fait d’avoir un championnat du monde aussi vite après les Jeux ça n’a pas été facile, d’autant qu’avec les Jeux Paralympiques, on a pu disposer de la piste de Saint-Quentin qu’assez tard pour nous entraîner.

C’est un peu dur là on dirait?

Le but c’était de donner le meilleur d’eux-mêmes. On savait qu’on ne serait pas champions du monde mais on est compétiteurs. Ils se sont quand même améliorés sur le 1er tour mais ça n’a pas suffi.

Il y a eu des debriefs des JO?

On est en petit comité sur ces Mondiaux. Pour les athlètes comme pour nous, l’échec de cet été, ça n’a pas été facile.

Le but ce n’était pas de repartir sur un championnat du monde avec de l’ambition, Il y a des choses qui doivent être réglées en profondeur et on réglera les choses après les Mondiaux.

La suite pour le sprint français c’est Mathilde Gros, jeudi avec le début de la vitesse individuelle, on espère quoi ?

J’espère qu’elle va pouvoir se donner au maximum et qu’elle retrouve du plaisir. Moi je ne lui ai rien imposé, c’est un Mondial, rien n’effacera l’échec des JO, mais elle voulait faire ces Mondiaux. J’attends d’elle qu’elle puisse courir librement, sans se dire, il faut à tout prix que je sois championne du monde. Voilà, qu’elle retrouve du plaisir. Il y a eu un échec aux JO, donc ça vaut le coup de ne pas le prendre à la légère, mais on verra tout ça après le Mondial.

Propos recueillis par Arnaud Souque, à Ballerup (Danemark)