Démare : « Je ne me fixe pas de barrières »

Arnaud Démare - -
Arnaud, 24h après, réalisez-vous la portée de votre exploit à Hambourg ?
J’ai encore du mal à réaliser. C’est extraordinaire de pouvoir s’imposer devant des coureurs comme Andre Greipel.
Racontez-nous comment s’est déroulé le sprint final…
Dans le dernier kilomètre, je me suis laissé guider par Mickaël Delage (son coéquipier à la FDJ, ndlr). Je lui faisais entièrement confiance. Ça s’est déroulé à la perfection. Il me lance, je déboule aux 300m dans la roue de Renshaw. Et je le passe aux 200m…
Etes-vous surpris que cette première grande victoire arrive aussi tôt ?
Quand on est sprinteur, on n’est jamais battu. Je voulais essayer de jouer le sprint et ça s’est bien déroulé pour moi. Je me fais plaisir, j’essaie de voir jusqu’où je peux aller. Il ne faut pas avoir de complexes. Une opportunité s’ouvre, je la saisis. C’est comme ça aussi le vélo. Parfois, on ne s’y attend pas forcément et puis ça s’ouvre. J’essaie de faire au mieux mon métier, quand ça sourit c’est formidable.
Quelles courses espérez-vous désormais d’accrocher à votre palmarès ?
C’est ma première année chez les pros donc je me découvre aussi. J’ai essayé un peu toutes les courses cette année. Je n’ai pas fait beaucoup de classiques. La Belgique ça me tente, des courses comme Milan-San Remo aussi, les Champs-Elysées... Je rêve de beaucoup de choses mais je ne sais pas encore jusqu’où va aller tout ça. Pour l’instant, je ne me fixe pas de barrières.