
L’entourage de Contador fait bloc

Alberto et Fran Contador soudés dans l'adversité - -
Les informations publiées mardi par le quotidien américain sur la présence de résidus plastiques dans les urines d’Alberto Contador, laissant ouverte la possibilité d’un recours à des transfusions sanguines, a fait se dresser comme un seul homme le premier cercle du triple vainqueur du Tour de France.
Déjà obligé de justifier la présence de Clenbutérol dans un prélèvement urinaire du 21 juillet (contamination alimentaire avance la défense de Contador), le clan espagnol est à nouveau sur la brèche après les révélations sur l'existence de phtalates dans les deux échantillons urinaires (20 et 21 juillet).
Interrogé par RMC Sport, Jacinto Vidarte, l’attaché de presse du coureur parle de « calomnie » : « « C'est un mensonge. Alberto n'a rien à dire là-dessus. Il a déjà dit tout ce qu'il avait à dire. Je crois que c'est simplement une méthode pour mettre la pression sur l'UCI pour condamner Alberto. » Vidarte conteste aussi l'argumentaire de l'auteur de l’article : « Les médias ont dit que la présence de Clenbutérol était du à une transfusion sanguine. Maintenant, le New York Times dit que la veille de l'échantillon positif au clenbutérol, un échantillon montre des résidus de plastique. Mais où est passé le clenbutérol ? Parce que si on avait fait une transfusion la veille, on aurait du trouver du clenbutérol. Or il n'y en pas. Il y a beaucoup de contradictions dans cet article. »
Le frère d’Alberto Contador, Fran, qui s’occupe aussi de ses intérêts, a déclaré que l’article du NYT « n’avait aucun sens. » « Tout ce que fait (cet article), c’est de perturber la décision qui doit être prise. Alberto n’a rien fait d’illégal, n’a rien fait de mal. Tout ça, c’est de la parlote, des bavardages. » Et de prédire : « Je m'attends à d'autres horreurs de ce genre dans les prochains jours. »