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Les pistards retrouvent les sommets

Grégory Baugé et Michael D'Almeida

Grégory Baugé et Michael D'Almeida - -

L’équipe de France est redevenue championne du monde de vitesse par équipe ce mercredi aux Pays-Bas. Baugé, Sireau et d’Almeida se sont imposés en finale face aux Allemands. Deux autres médailles, en argent et en bronze, sont également tombées dans l’escarcelle des Bleus lors de cette première journée de compétition.

Les Français ont repris leurs bonnes habitudes. Après avoir cédé leur titre mondial l’an passé (une première depuis 2005), Grégory Baugé, Kévin Sireau et Michael d’Almeida ont dominé la finale de la vitesse par équipes, ce mercredi à Apeldoorm, au centre des Pays-Bas. Une victoire acquise de haute lutte face au trio allemand Enders-Levy-Nimke. Le même qui les avait privés d’or à Ballerup, dans la banlieue de Copenhague, il y a tout juste un an. Une revanche arrachée pour six dixièmes de seconde grâce à la hargne d’un d’Almeida impressionnant dans son rôle de finisseur. « J’avais donné rendez-vous aux Allemands il y a un an, raconte Baugé. On a répondu présent. Je suis très satisfait. On a bien travaillé avec Florian (Rousseau, leur entraîneur). Notamment sur les départs. Ça nous a permis d’arriver sereins. Maintenant, il faut poursuivre nos efforts afin de s’améliorer encore. » Histoire de continuer à rafler des trophées. Avec la même rage de vaincre. « On ne se lasse jamais de gagner, assure Florian Rousseau, lui-même titré à dix reprises durant sa carrière mondiale. L’an passé, on était super déçu. Donc on avait à cœur de revêtir à nouveau ce maillot arc-en-ciel. On est très heureux d’y être parvenu. Le travail effectué a porté ses fruits. »

Une première journée prolifique

La consécration des rois de la vitesse a bouclé une première journée de compétition idyllique pour la délégation française. Dans le vélodrome batave flambant-neuf, Sandie Clair a obtenu l’argent sur le 500 m dames. Une récompense qui laisse tout de même des regrets à la Varoise de 22 ans, privée d’or pour seulement 25 dixièmes. « C'est une médaille d'argent au goût amer, soupire-t-elle. J'étais venu pour gagner. Je suis déçu de ma course. Je pense que j'aurais pu faire encore mieux. Cela reste une médaille mondiale mais toutes les concurrentes n'étaient pas là, donc c'était une bonne occasion de briller. » Une occasion que n’a pas manqué Morgan Kneisky. Le pistard de 23 ans, sacré champion du monde en 2009, a pris le bronze lors de l’épreuve de scratch. Avec déjà trois médailles dans l’escarcelle, les Bleus ont parfaitement lancé leurs Mondiaux.

Alexandre Jaquin avec Georges Quirino, à Apeldoorm