
Moreau : « Le pire n’est pas encore arrivé »

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Pendant que Sylvain Chavanel remportait la deuxième étape du Tour de France, le peloton a refusé de sprinter à l’arrivée à Spa. Passablement énervé, Christophe Moreau (Caisse d’Epargne) explique le comportement des autres coureurs, une sorte de grève dûe aux conditions de course. « Vous n’avez pas vu les images à la télé ? Il me semble qu’il y a eu soixante chutes depuis le début du Tour… des petites routes et des chutes et encore des chutes. Le pire n’est pas encore arrivé. Tous les leaders sont tombés, tout le monde est abîmé. C’est du beau spectacle, c’est du beau boulot, c’est ce qu’ont voulu les organisateurs. Je ne suis pas syndicaliste. Mais à un moment donné, il s’agit de notre vie aussi. »