D’Almeida : « J’étais en droit d’y croire »

Michaël d’Almeida - -
Vous semblez déçu de cette deuxième place…
Si j’ai participé, c’était pour gagner ! Bien sûr que j’y croyais à cette première place, jusqu’à la fin. J’étais en droit d’y croire vu ce que j’ai déjà fait. Mais l’Allemand Nimke a été meilleur que moi, une fois de plus.
Encore un titre mondial qui se refuse à vous et une nouvelle médaille d’argent, après celle par équipes mercredi…
Qui se refuse… Je préfère rester positif en disant que cela a souri à d’autres. C’est comme ça… Encore une fois, il y a meilleur que moi. Je relativise les choses. Nous sommes tout de même en année olympique. Mon gros objectif reste la vitesse par équipe aux JO. Je tire un bilan plus que positif sur ce que nous avons fait hier malgré notre défaite d’un millième (contre l’Australie, nldr). Aujourd’hui, je fais 2e pour la troisième fois… Ca fait beaucoup ! Comme vous pouvez le voir, je n’ai pas de bijoux en argent, je ne suis pas fan de ce métal… plus de l’or, mais ce n’est pas grave ! Je reste sur ce que je me suis fixé : les JO.
N’est-ce pas rageant que le kilomètre ne soit plus une discipline olympique ?
Oui, c’est rageant ! Aujourd’hui, je fais 2e avec, disons-le, un temps monstrueux. 1’00’’509, c’est extraordinaire, même si le premier fait encore mieux, c’est un fait. En ce qui me concerne, je n’ai jamais eu la chance d’effectuer un kilomètre en altitude… Mais bon, je ne cours pas après les records mais après les victoires. Je retiens mon excellent temps et mon excellente prestation hier par équipes. A partir de demain, je passe encore un peu plus la cinquième pour les Jeux !