Rousseau : « C’est excitant »

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Le regard est déterminé. Le bonhomme, concentré et motivé. Florian Rousseau n’est plus ce fantastique pistard collectionneur de titres olympiques et mondiaux. A 37 ans, le natif de Joinville-le-Pont a embrassé la carrière d’entraîneur. Toujours en région parisienne, du côté de l’INSEP où il s’occupe de François Pervis, Michael d’Almeida, mais surtout Grégory Baugé, tout récent champion du monde de vitesse au Danemark. La motivation est intacte, l’envie de gagner autour de ses athlètes, toujours présente. Alors forcément quand on lui demande de comparer les joies d’un titre olympique comme coureur ou un titre comme entraîneur, l’intéressé hésite : « C’est totalement différent. J’ai pris beaucoup de plaisir lorsque j’ai gagné. Mais voir Grégory ou l’équipe gagner c’est excitant. » Grégory Baugé s’amuse également de voir son coach excité comme un puce à la fin des course. Connu pour son côté introverti, le triple médaillé d’or olympique (kilomètre à Atlanta, keirin et vitesse par équipes à Sydney) ne surprend plus ses hommes. « On connaît son côté secret, confirme Baugé. Il ne montre pas trop ses émotions. Ça fait plaisir de le voir comme ça. C’est ce qui est beau quand on gagne. »