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Sports Illustrated attaque Armstrong

Le magazine SI a sorti l'artillerie lourde contre le Texan

Le magazine SI a sorti l'artillerie lourde contre le Texan - -

L’hebdomadaire sportif américain a rassemblé des témoignages et des documents qui confortent la thèse d’un dopage organisé au début des années 2000 par le septuple vainqueur du Tour de France. Des accusations à charge publiées mercredi sur le site en ligne de SI, et qui paraitront enrichies le 24 janvier en kiosque.

Quand un magazine sportif, qui attire chaque semaine 23 millions de lecteurs (dont 3,5 millions d’abonnés), vous attaque, ça peut faire mal. Sports Illustrated s’est offert le scalp de Lance Armstrong. L’hebdomadaire sportif américain a mis en ligne le fruit de plusieurs mois d’enquête, menés par deux de ses journalistes. Le résultat est accablant pour le septuple vainqueur de la Grande Boucle, qui effectue ces jours-ci, à 39 ans, sa dernière sortie en compétition, sur le Tour Down Under (Australie). L’enquête donne crédit aux accusations de Floyd Landis envers son ancien coéquipier. Elle donne également du grain à moudre aux inspecteurs de la Food and Drug Administration (FDA), qui enquêtent depuis l’an dernier sur les agissements d’Armstrong à l’époque de l’US Postal (1998-2005).

« Il nous a incités à prendre de l'EPO »

SI cite un ancien partenaire du Texan, du temps de Motorola (1992-1996). « Il était l'instigateur, il nous a incités à prendre de l'EPO », raconte le Néo-Zélandais Stephen Swart. Floyd Landis raconte un épisode survenu en 2003 quand les douaniers suisses de Saint-Moritz laissèrent passer le leader de l’US Postal avec un sac contenant des seringues et des produits interdits. L’hebdomadaire met en cause, documents à l’appui, la probité du laboratoire américain antidopage qui aurait fermé les yeux sur une série de résultats positifs à la testostérone, datant de 1999.
Armstrong a, comme à l’accoutumée, balayé ces nouvelles accusations. « Je n’ai aucune inquiétude à avoir. »

L.C.