Tour de Burgos: l’Autrichien Grosschartner vainqueur pour la reprise du cyclisme

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Rarement le Tour de Burgos, qui sert traditionnellement de préparation au Tour d’Espagne (organisé du 20 octobre au 8 novembre cette année), n’aura suscité pareille attente. Et pour cause, la 42e édition de cette course, dont la première étape s’est courue ce mardi entre Burgos et Mirador del Castillo, correspond au grand redémarrage de la saison de cyclisme, après une interminable pause de quatre mois et demi en raison de la pandémie de coronavirus.
Si la première course à étape depuis quatre mois et demi s’est tenue la semaine passée en Roumanie, la vraie reprise, avec la présence de 15 équipes du World Tour, s’est bien déroulée ce mardi, dans le nord de l’Espagne. Masques sur le podium lors des cérémonies protocolaires, prises de température, distance vis-à-vis du public: les mesures sanitaires ont été appliquées à la lettre au départ par les formations en lice dans cette course.
Evenepoel fait le spectacle
Une compétition qui présente cette année un plateau exceptionnel, d’une qualité inédite avec la présence de nombreux ténors du peloton, dont le prodige belge Remco Evenepoel (Deceuninck-Quick Step), qui s’est offert une sortie solitaire à 35 kilomètres de l’arrivée, prolongeant son effort sur une dizaine de bornes supplémentaires.
Pour la petite histoire, c’est l’Autrichien Felix Grosschartner, coureur de la formation Bora-Hansgrohe, qui a sauté le peloton dans la bosse située à 900m de l’arrivée pour l’emporter en solitaire en ouverture de cette semaine de compétition. L’Espagnol Alejandro Valverde (Movistar), vainqueur il y a onze ans, est monté sur le podium.
Le Français Arnaud Démare, membre d’une sacrée brochette de sprinteurs, a été piégé dans une grosse chute, alors que son coéquipier David Gaudu a terminé à une jolie sixième place. Mercredi, la deuxième étape s'annonce favorable aux sprinteurs sur 168 kilomètres entre Castrojeriz et Villadiego, avant le grand test qui aura lieu jeudi. Une montée de plus de sept kilomètres à plus de 9% de pente moyenne attend les coureurs jusqu’au sommet du Picon Blanco.