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Attentat de Nice : la sécurité du Tour de France se renforce et s’adapte

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Réunis ce vendredi matin au lendemain de l’attentat de Nice, autorités et organisateurs du Tour de France ont décidé de maintenir la 13e étape. Au micro de RMC Sport, le lieutenant-colonel Eric Luzet, officier de liaison pour la gendarmerie sur l’épreuve, explique comment les moyens pour assurer la sécurité des coureurs et des spectateurs ont été renforcés et surtout adaptés.

Au lendemain de l’attentat de Nice, cette 13e étape du Tour de France, a été maintenue…

Une réunion s’est tenue en présence du préfet du département pour discuter de la tenue de l’événement. Il a été décidé de le maintenir sous conditions. Nous nous inscrivons dans une journée endeuillée par les événements d’hier soir. Il y a eu une minute de silence et le passage en discrétion de la caravane publicitaire sur l’ensemble du parcours. Nous avons pris en compte les événements dramatiques qui se sont déroulés à Nice pour réarticuler et renforcer notre dispositif de manière à assurer une sécurité absolue sur l’ensemble des sites du Tour de France et du parcours. Il y a plus d’hommes, plus de moyens et surtout une adaptation de nos moyens dans leur positionnement eu égard au mode d’action que nous avons vécu ce jeudi à Nice. Il y a plus d’hommes, plus de moyens.

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Est-il difficile pour vous de dire que la sécurité est assurée sur le Tour de France ?

La sécurité est d’ores et déjà assurée sur le Tour de France. Maintenant nous intégrons de nouveaux modes d’actions de la part de nos ennemis pour que le Tour de France reste une fête sportive et populaire.

Quelles sont les principales menaces qui pèsent sur le Tour de France ?

Pour moi, c’est le risque routier avec les centaines de véhicules sur près de 3 500km et 10 à 12 millions de spectateurs.

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Avez-vous eu des menaces concrètes depuis le début du Tour de France ?

Je n’ai pas relevé de menace particulière depuis le début du Tour au-delà du risque routier pour autant nous mettons en place tous nos moyens pour y faire face, le cas échéant.

Le risque du véhicule fou, comme on l’a vu à Nice, existe-t-il sur le Tour de France ?

Nous l’avons pris en considération dès cette nuit pour réarticuler notre dispositif et le renforcer sur des points stratégiques. Les accès ont été pris encore plus en considération. Sur le plan humain, nous avons 600 personnes de déployées pour cette étape de 37,5km. C’est conséquent.

la rédaction