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Cyclisme: comment le Tour de France devient plus écoresponsable, selon Prudhomme

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A moins d’une semaine du départ du Tour de France samedi à Bilbao, Christian Prudhomme, le patron de la Grande Boucle, a assuré que l’organisation a fait beaucoup d’effort pour réduire l’impact de l’épreuve sur le déréglement climatique.

"Je n’ai pas toujours été fier en quittant les étapes du Tour. Il y a dix ou douze ans, il m’est même arrivé d’avoir honte." Christian Prudhomme le reconnaît volontiers : le Tour de France, dont il est le grand patron, n’a jamais été un exemple dans le domaine écologique et de la défense du climat. Entre la caravane, les coureurs et leurs équipes, les fans et les médias, l’énorme barnum qui accompagne l’un des plus grands événements sportifs au monde a souvent été pointé du doigt par les militants. L’an passé, encore, plusieurs étapes du Tour ont été perturbées par des actions coups de poings menées par le mouvement de résistance civile "Dernière Rénovation."

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Des véhicules électriques ou hybrides, les cadeaux de la caravane en bambou

A travers certaines mesures, le Tour de France essaie pourtant de devenir plus écoresponsable. L’été dernier, les coureurs n’étaient plus autorisés à jeter leur bidon n’importe où mais seulement dans des zones de collectes. "Depuis l’an passé, la totalité des voitures d’organisation sont soit 100 % électriques, soit hybride, poursuit Christian Prudhomme, interrogé lundi par Le Figaro, à moins d’une semaine du départ de l’édition 2023 à Bilbao. Cette année, pour la première fois, tous les camions XPO, qui transportent les installations, sont au biocarburant."

Avant le passage des coureurs, la caravane aussi se veut plus exemplaire : "Les cadeaux ont considérablement changé, il n’y a plus de plastique du tout et il y a du bambou. L’année dernière, au Granon, à 22h30, j’étais fier parce qu’il ne restait rien. On ne savait pas qu’on était passés." Le patron du Tour assure que ce travail de fond qui a débuté il y a dix ans "continuera."

ABr