
En images : les moments forts du Tour 2014

Vincenzo Nibali, Jean-Christophe Péraud et Thibaut Pinot - -
5 juillet - Leeds

Sept ans après son départ de Londres, le Tour s’élance à nouveau d’Angleterre. Devant une foule impressionnante, le coup d’envoi est donné à Leeds (Yorkshire) par le prince William, son épouse Kate Middleton et le prince Harry. Royal.
5 juillet - Harrogate

Attendu en héros par ses fans et sa famille à Harrogate, où il peut devenir le premier Britannique à porter le maillot jaune sur son sol, Mark Cavendish vit une des pires désillusions de sa carrière. Sans doute trop nerveux, le sprinteur de l’île de Man tente de forcer le passage devant Simon Gerrans dans la dernière ligne droite et chute lourdement, laissant la victoire à Marcel Kittel. Blessé à l’épaule droite, il doit renoncer à prendre le départ le lendemain.
6 juillet - Sheffield

Vincenzo Nibali marque déjà les esprits en remportant la première étape de sa carrière sur le Tour. Grâce à une attaque à deux kilomètres de l’arrivée, le « Requin de Messine » prend le meilleur sur ses poursuivants et les autres favoris, qui ont profité d’un parcours accidenté pour lancer les hostilités. L’Italien en profite pour endosser le maillot jaune.
7 juillet - Londres

Déjà vainqueur le premier jour, Marcel Kittel domine à nouveau le sprint massif qui clôt la troisième étape, sous les fenêtres de Buckingham Palace. Le passage de l’autre côté de la Manche n’enrayera pas la dynamique de l’Allemand, vainqueur de sa troisième étape du Tour 2014 le lendemain à Lille.
9 juillet - Arenberg

Tombé la veille, Chris Froome se prépare à souffrir sur les pavés de la 5e étape, qui relie Ypres à Arenberg. Il ne les verra même pas puisque le tenant du titre, victime de deux nouvelles chutes en une heure, abandonne avant le premier secteur. Une triste fin qui parachève une première moitié de saison pourrie pour le Britannique (problèmes dorsaux, infection pulmonaire, chute sur le Dauphiné). La victoire d’étape revient au Néerlandais Lars Boom mais c’est le Maillot Jaune Vincenzo Nibali qui impressionne sur les pavés de Paris-Roubaix. Sous une pluie battante, l’Italien distance tous ses rivaux, dont Alberto Contador, relégué à plus de deux minutes et demie.
10 juillet - Reims

Un Allemand peut en cacher un autre. Alors que Marcel Kittel, vainqueur des trois premiers sprints massifs, est retardé par une crevaison dans le final, c’est Andre Greipel qui s’impose à Reims devant Alexander Kristoff et Samuel Dumoulin.
11 juillet - Nancy

Toujours placé depuis le départ de Leeds, Peter Sagan doit encore s’avouer vaincu lors cette 7e étape, battu d’un boyau par l’Italien Matteo Trentin.
12 juillet - Gérardmer

L’arrivée dans les Vosges sourit à Blel Kadri, auteur de la première victoire française sur cette 101e Grande Boucle. Equipier modèle chez AG2R La Mondiale, le Toulousain de 27 ans s’offre une part de lumière en allant au bout d’un raid solitaire.
13 juillet - Mulhouse

Le jour des Tony. Quelques heures avant le sacre des footballeurs en finale de la Coupe du monde, Tony Martin fait déjà briller les couleurs de l’Allemagne en s’imposant à Mulhouse à l’issue d’une échappée de 150 km. La première victoire du triple champion du monde de contre-la-montre sur une étape en ligne. Profitant de la bienveillance d’Astana, l’équipe du leader Vincenzo Nibali, Tony Gallopin devient lui le premier Français à endosser le maillot jaune depuis Thomas Voeckler en 2011.
14 juillet - La Planche des Belles Filles

Cinq jours après Chris Froome, c’est au tour d’Alberto Contador de jeter l’éponge. Victime d’une chute au 64e kilomètre de la 10e étape, le double vainqueur de la Grande Boucle (2007 et 2009) se fracture le tibia et doit renoncer. Délesté de ses deux grands rivaux, Vincenzo Nibali s’impose à la Planche des Belles Filles avec 15 secondes d’avance sur Thibaut Pinot et récupère le maillot jaune, abandonné seulement 24 heures.
16 juillet - Oyonnax

Deux jours après avoir porté le maillot jaune, Tony Gallopin s’offre un autre grand bonheur en remportant sa première victoire sur le Tour de France. Au lendemain de la journée de repos, le Français conclut victorieusement une attaque dans le final, s’imposant avec quelques mètres d’avance sur la meute des sprinteurs.
17 juillet - Saint-Etienne

L’arrivée dans la ville des « Verts » ne sourit pas au porteur du maillot de la même couleur, Peter Sagan, qui doit encore se contenter de la deuxième place derrière Alexander Kristoff. Le sprinteur de l’équipe Katusha, cinquième Norvégien à remporter une étape du Tour de France, récidivera trois jours plus tard à Nîmes.
18 juillet - Chamrousse

L’arrivée du peloton dans les Alpes ne change rien à l’affaire. En patron, Vincenzo Nibali remporte sa troisième victoire d’étape à Chamrousse et porte son avance sur son nouveau dauphin, Alejandro Valverde, à plus de trois minutes et demie. Deuxième du général au départ, Richie Porte craque totalement. Le leader de substitution de la Sky après l’abandon de Froome lâche plus de neuf minutes, faisant le bonheur des Français Romain Bardet et Thibaut Pinot, désormais troisième et quatrième.
19 juillet - Risoul

Survivant d’une longue échappée, Rafal Majka remporte la 14e étape à Risoul. Lui qui ne devait pas même pas participer à l’épreuve, après sa sixième place finale sur le Giro, devient le premier Polonais vainqueur sur la Grande Boucle depuis Zenon Jaskula en 1993. Une victoire dans les Alpes qui précèdera de quatre jours un autre succès, dans les Pyrénées cette fois, au Pla d’Adet. De quoi redonner le sourire à son équipe Tinkoff-Saxo après le renoncement de Contador. Le tout couronné par un maillot à pois ramené jusqu’à Paris. Pas mal à 24 ans et pour son premier Tour de France…
20 juillet - Nîmes

Si la victoire revient à Alexander Kristoff, le grand bonhomme de la journée aura été le Néo-zélandais Jack Bauer. Parti en tout début d’étape pour une échappée de 221 km en compagnie de Martin Elmiger (IAM), l’homonyme du héros de la série 24 heures chrono se fait finalement avaler par le peloton à 100 mètres de la ligne. Un scénario trop cruel pour pouvoir retenir ses larmes.
22 juillet - Bagnères-de-Luchon

Le triptyque pyrénéen commence par l’étape la plus longue du Tour 2014 (237,5 km). Déjà vainqueur deux fois à Bagnères-de-Luchon (2010 et 2012), Thomas Voeckler doit cette fois se contenter de la deuxième place derrière l'Australien Michael Rogers, parvenu à s’échapper à moins de 4 kilomètres de l’arrivée. Chez les favoris, le port de Balès est fatal au Français Romain Bardet, qui abandonne à Thibaut Pinot son maillot blanc et sa place sur le podium.
23 juillet - Saint-Lary Pla d'Adet

Alors que Majka enlève sa deuxième victoire d’étape, Vincenzo Nibali accentue encore son avance au général. Mais le grand bénéficiaire de cette journée est le Français Jean-Christophe Péraud. Seul capable de suivre le Maillot Jaunes dans l’ascension finale, le coureur de 37 ans revient tout près du podium, à 42 secondes d’Alejandro Valverde et 8 secondes de Thibaut Pinot.
24 juillet - Hautacam

Décidément trop fort, Vincenzo Nibali assoit une victoire finale qui ne fait plus aucun doute par un quatrième succès sur cette Grande Boucle au sommet d’Hautacam. Derrière l’insatiable Sicilien, c’est encore « Jicé »Péraud qui réalise la meilleure opération en s’invitant sur le podium, avec 13 secondes de retard sur Pinot et 2 d’avance sur Valverde, qui glisse du deuxième au quatrième rang.
25 juillet - Bergerac

Un Lituanien n’avait jamais gagné sur le Tour de France avant le coup de force de Ramunas Navardauskas. Auteur d’une attaque tranchante dans la côte de Monbazillac, le coureur de la Garmin profite ensuite de la désorganisation du peloton, après une chute collective provoquée par Peter Sagan dans le final, pour s’imposer à Bergerac.
26 juillet - Périgueux

Sans Chris Froome ni Fabian Cancellara pour lui contester sa suprématie, Tony Martin s’adjuge logiquement le seul contre-la-montre du Tour 2014. A l’issue des 54 kilomètres entre Bergerac et Périgueux, l’Allemand devance son dauphin néerlandais Tom Dumoulin de plus d’une minute trente. La vraie bagarre du jour concerne le podium final et elle sourit aux Français. Troisième avant le chrono, Jean-Christophe Péraud grimpe d’une marche et passe devant Thibaut Pinot, qui repousse plus facilement que prévu la menace d’un Alejandro Valverde à bout de souffle.
27 juillet - Paris

Vincenzo Nibali devient officiellement le septième coureur italien à remporter le Tour de France, 16 ans après Marco Pantani. Le « Requin de Messine » grimpe sur le podium final en compagnie de deux Français, Jean-Christophe Péraud et Thibaut Pinot, ce qui n’était plus arrivé depuis Laurent Fignon et Bernard Hinault en 1984. Comme l’an passé, c’est l’Allemand Marcel Kittel qui s’est montré le plus rapide sur les Champs-Elysées pour remporter la 21e et dernière étape du Tour de France. Sa quatrième victoire sur la Grande Boucle 2014.
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