Froome : « J’ai eu peur »

Privé de ses coéquipiers dès le début de cette 9e étape du Tour de France, ce dimanche entre Saint-Girons et Bagnères-de-Bigorre, Chris Froome (Sky) reconnaît qu’il s’est inquiété. Mais finalement, le Britannique a contenu ses adversaires.

Chris Froome, avez-vous eu peur lors de cette 9e étape du Tour de France entre Saint-Girons et Bagnères-de-Bigorre ?

C’était une étape très dure. J’ai eu peur quand j’ai été devant tout seul. Mais Movistar, aujourd’hui, a fait une très bonne étape avec sept coureurs à l’avant. Ils ont démontré qu’ils ont une équipe très forte.

Mais ils auraient pu vous attaquer dans le final…

Ils m’ont attaqué beaucoup de fois. Mais c’est la course, c’est difficile.

Vous avez dû faire 130 kilomètres sans l’aide de vos coéquipiers, qui ont vite été distancés. Vous êtes-vous senti seul ?

Oui, j’ai été seul...

Avez-vous été surpris par les difficultés de vos coéquipiers dès le début de l’étape ?

C’est normal, après tout le travail qu’a fait mon équipe hier (samedi). Ils ont fait un gros boulot pour me donner le maillot jaune. Ils sont humains. Ils ne peuvent pas faire la même chose tous les jours.

Vous attendiez-vous à ce type de scénario, avec des adversaires qui ont tenté de vous déstabiliser ?

Je connaissais mon job. Je devais suivre mes rivaux et donner tout ce que je pouvais. C’était une journée très dure, l’une des plus difficiles que j’ai passé sur un vélo. Mais j’ai pu contrôler l’étape de bout en bout.

Cette étape montre que les Champs-Elysées sont encore loin…

Je suis content de rester en jaune ce soir (dimanche). Sur une étape comme celle-ci, c’est facile de perdre beaucoup de temps.

Le repos va-t-il vous faire du bien ?

Oui. Demain (lundi), on a une journée de repos. J’espère qu’on va récupérer et revenir mardi avec plus de jambes.

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