Gerrans : « C'est un rêve ! »

Simon Gerrans. - -
Simon, on vous imagine fou de joie ?
Oui, c’est un rêve qui se réalise. Hier j’ai gagné, aujourd’hui, c’est toute l’équipe qui s’est imposée. Jamais je n’aurais imaginé un tel scénario. C’est juste un rêve, pour moi, pour mon équipe mais aussi pour mon pays, l’Australie.
Votre joie doit être d’autant plus grande que vous êtes Maillot Jaune pour une petite seconde…
C’est rien du tout, effectivement. Je suis content que ce maillot soit tombé de notre côté (sic). C’est une victoire grâce à toute l’équipe. On est tous des bons potes, on est une bande de copains, on se connait depuis longtemps, on travaille bien ensemble et ça rejaillit sur le résultat de ce contre-la-montre. On est une vraie équipe et on a été solides.
Comment s’est déroulée l’attente du résultat final ?
Pendant la course, on n’a pas eu les écarts avec la Quick Step (qui détenait le meilleur chrono jusqu’alors, ndlr), même si on savait que c’était la meilleure équipe. Une fois arrivés, on a donc attendu tous ensemble. Et quand RadioShack est arrivé (dernier postulant à la victoire finale), on a commencé à fêter ça !
Vous endossez le Maillot jaune presque à domicile…
Oui, c’est vrai que c’est proche de ma maison située à Monaco. Je suis donc très content d’endosser ce maillot en étant chez moi !
Que de chemin parcouru depuis vos débuts en Australie, après une chute à moto qui a accéléré votre destin à vélo…
C’est très spécial. Ca l’est d’autant plus que mon premier entraîneur n’était autre que Phil Anderson (le premier australien de l’histoire à avoir endossé le Maillot Jaune en 1981, ndlr).