RMC Sport

Guimard : « Cavendish a trop sollicité ses équipiers »

-

- - -

Membre de la Dream Team RMC Sport, Cyrille Guimard revient sur la bagarre entre sprinteurs, remportée ce jeudi par l’Allemand Andre Greipel, à Montpellier, aux dépens de Peter Sagan et surtout Mark Cavendish.

« Andre Greipel, le ‘‘gorille de Rostock’’ s’est imposé à Montpellier. C’est un jour historique ! Cavendish est battu. Celui que l’on considère comme le plus grand sprinteur de tous les temps a subi la loi de Greipel et de Peter Sagan. Le pauvre Sagan qui, l’an passé, avait déjà trois victoires après six étapes. Qu’est-il arrivé à Cavendish ? D’abord, ça a été une étape très difficile. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas eu d’échappée qu’il n’y a pas eu de bagarre. La bagarre a eu lieu à cause du vent. J’ai l’habitude de dire que le vélo, c’est de la voile.

Là, c’était vraiment de la voile et il fallait vraiment se battre pour être en tête du peloton. Les équipiers avaient beaucoup de travail pour mettre leur leader à l’abri et surtout pour marquer à la culotte toutes les autres équipes, afin qu’il n’y ait pas un coup de bordure qui se mette en place. Voilà pourquoi on était très en retard au bout d’une heure de course. Et puis Cavendish a été victime d’une petite chute, sans gravité.

« Sagan va être méchant »

Il a sollicité énormément ses coéquipiers dans les 20 derniers kilomètres parce que, justement, il ne voulait pas se retrouver dans la ‘‘boîte’’. Avec sa chute, il a sollicité un peu trop ses équipiers. A 1,2 km, ils ont plié les ailes et Cavendish s’est retrouvé un peu esseulé. Andre Greipel, lui, a été bien emmené. Il est arrivé au dernier moment avec trois équipiers. Ils ont enrhumé tout le monde. Ça a été rideau pour Cavendish, mais aussi pour Peter Sagan qui voit encore le vainqueur devant lui. C’est sa troisième deuxième place. Je peux vous dire qu'il va être méchant demain (vendredi) ! »

A lire aussi :

- Tour de France : Greipel montre les muscles

- Tour de France : Impey, le rayon jaune de la « Rainbow Nation »

- Greipel : « Ça ne peut pas aller mieux »