Guimard : « Que Lance Armstrong nous laisse tranquille »

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Ses anciens collègues, l’UCI, Laurent Jalabert, l’Usada… Personne ou presque n’a échappé à la dernière sortie du champion déchu, qui a choisi la veille du départ du Tour 2013 pour expliquer qu’il n’envisageait pas qu’un vainqueur de la plus grande course à vélo du monde puisse être « propre ». Sur l’antenne de RMC, Cyrille Guimard lui répond. « Lance Armstrong a raison sur son propre cas, puisqu’il a gagné le Tour de France en se dopant. Ensuite, il était effectivement difficile d’envisager, à l’époque, de gagner face à lui sans dopage. C’était à la base, un coureur qui avait un peu de talent, un peu de classe et qui n’était pas inintelligent avec derrière lui, une équipe très forte. Ajoutez à cela le dopage et le battre devient très compliqué du moment qu’on ne dispose pas des mêmes armes. » « S’il fait ces déclarations, c’est juste qu’il a besoin d’exister, lâche Guimard. Il n’était pas sur ce Tour, mais voulait y être. Le seul moyen a donc été de balancer ce genre de choses. Il dit aussi quelque chose d’intéressant lorsqu’il explique que les coureurs ont besoin d’oxygène et donc d’EPO. Il ne faut quand même pas oublier que l’EPO n’a pas toujours existé et qu’avant son arrivée, il y avait bien des coureurs qui gagnaient le Tour. Que Monsieur Armstrong reste chez-lui et qu’il nous laisse tranquille ! »
Une gouvernance toujours en question
« Il dit aussi une dernière chose dans cette interview, qui me parait être la plus importante de toutes, lorsqu’il évoque les problèmes de complicités et d’arrangements sur les contrôles antidopage de la gouvernance de l’UCI, avec messieurs McQuaid et Verbruggen à sa tête. C’est de ça qu’il faut se soucier pour l’avenir du sport. Car ce n’est pas avec ceux qui causent les problèmes qu’on peut les résoudre. »
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