Le carnet de route de Maxime Bouet

Maxime Bouet - -
« C’est une journée classique avec une échappée, comme je l’avais prévu. On savait qu’après le km 175-180, les choses allaient s’accélérer, avec un risque de bordure et un vent de côté. Et là… 5 kilomètres avant, je crève. Ça m’arrive au plus mauvais moment de la journée, car quand ça roule à 60km/h, c’est dur de revenir. J’ai eu peur des cassures et, finalement, je suis reparti.
Aujourd’hui, il y a eu des chutes, mais je n’ai pas trouvé que l’étape se déroulait de manière nerveuse. Simplement, les routes sont escarpées en Corse. Je pense que les grands leaders peuvent perdre le Tour ici. On ne sait pas dans quel état est Contador après sa chute. On voit que Froome tombe au départ, d’autres sont tendus… Aucune équipe ne voulait se louper.
« C’était panique dans l’oreillette »
Et puis il y a cette fin d’étape… C’était panique dans l’oreillette. A 10 kilomètres de l’arrivée, on nous dit que l’arrivée se fait 3 kilomètres avant la ligne. Pas de problème car on est à 7 kilomètres de ce qui devient la nouvelle ligne d’arrivée, alors on s’adapte. C’est peut-être plus compliqué pour les équipes de sprinteurs car l’arrivée est plus proche que prévue. Pour les trains, ça peut changer les choses et désorganiser tout le monde. Et finalement, à 1 kilomètre de l’arrivée fictive, on nous dit qu’on annule et qu’on fait finalement l’arrivée comme c’était initialement prévu...
Je pense aux équipes de sprinteurs qui n’avaient peut-être plus de coureurs pour emmener leurs leaders. Vous voyez des Cavendish et Greipel habitués à avoir un train et qui finalement ne sont pas là. Nous, nous étions en second rideau, même si Samuel Dumoulin fait une belle sixième place. Ça a été une bonne opportunité. »
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