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Le carnet de route de Maxime Bouet

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Durant tout le Tour de France, RMC Sport vous invite à vivre la course de l'intérieur grâce à Maxime Bouet. A 26 ans, le rouleur d'AG2R La Mondiale, qui prend part à sa cinquième Grande Boucle d'affilée, réalise l'une des meilleures saisons de sa carrière. Découvrez sa chronique du jour.

« On sait que le contre-la-montre par équipe n’est pas notre point fort, ce n’est donc pas un super résultat en terme de classement puisqu’on termine 17e, mais ça s’est quand même bien déroulé. On espérait tomber sous la minute, mais finalement ça s’est passé comme je le pensais avec un retard accusé de 1’04’’ (sur le vainqueur Orica-GreenEdge, ndlr).

A l’arrivée, quand on regarde le temps, on est peut-être un peu déçu, mais il ne faut pas réagir à chaud. Par exemple, notre leader, Jean-Christophe Péraud est comme moi. C’est quelqu’un de très ambitieux. Quand on est coureur, on ne peut pas se satisfaire d’une telle place. Il espérait peut-être mieux et s’il semblait déçu à l’arrivée, c’est sans doute par fierté.

« On a fait ce qu’il fallait »

On retrouve toutes les équipes dans un mouchoir car le chrono était tout plat. La moyenne n’était pas très différente entre les grosses équipes. D’ailleurs, que ce soit Orica ou Omega, ils visaient clairement la victoire. De notre côté, avec une formation qui compte beaucoup de grimpeurs, on pensait surtout à ramener tout le monde à l’arrivée.

Pendant ce chrono, ça a roulé assez vite. On est dans des moyennes oscillant entre 55 et 65km/h. On n’a pas le droit à l’erreur car ça peut être la catastrophe. Le moindre petit écart se paiera cash tout de suite. Ça peut être une catastrophe. Du coup, au départ, on est tous dans notre bulle. Très concentrés. Ce n’est qu’après que nous trouvons l’homogénéité avec chacun d’entre nous dans un rôle très précis. En ce qui me concerne, je devais être un rôle moteur et permettre à l’équipe de perdre le moins de temps. Je pense qu’on a fait ce qu’il fallait. »

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