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Le Tour en Corse, ça déménage !

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Après trois étapes qui feront date en Corse, le Tour de France met le cap dès ce soir sur le continent. Direction Nice pour le contre-le-montre de demain. Pour les coureurs, l’avion. Pour les suiveurs, le ferry. Au total, ce sont 6000 personnes et 2000 véhicules qui vont devoir quitter l’Ile de Beauté dans les plus brefs délais.

C’est un peu la course dans la course. A peine arrivés à Calvi et le temps de récupérer que déjà, les coureurs ont dû accélérer le mouvement. Direction l’aéroport de Calvi pour une transhumance XXXL en direction de la France métropolitaine et de Nice, pour y disputer le contre-la-montre par équipes de demain. Deux avions ont été réquisitionnés pour l’occasion, avec un décollage prévu peu après 19 heures. Sur le papier, ce transfert massif n’est pas sans rappeler ceux qu’avait déjà connu le Tour, notamment en 1998, après s’être élancé d’Irlande. Ou encore en 2007, après le Grand départ jugé de Londres.

Sitôt la case « sollicitations-médias-interviews-douche-comprise » cochée, les coureurs ont donc grimpé dans un bus. A eux le transfert express sur le continent par les airs, pendant que le reste de la caravane va devoir sagement attendre son heure. Car ce grand déménagement va concerner pas moins de 6000 personnes et 2000 véhicules. Mis bout à bout, c’est comme si les véhicules concernés devaient poireauter dans les embouteillages entre la place de la Concorde et la Défense ! Bonjour la file d’attente…

Quatre ports réquisitionnés

Pour éviter cet engorgement et faire sauter les bouchons, ASO (Amaury Sport Organisation), l’organisateur du Tour, a pensé à tout. Ainsi, quatre points de départ ont été fixés, pour 6 mega-bateaux réquisitionnés. Le premier, situé à Calvi, pour les véhicules légers et le matériel technique de France Télévisions. Le suivant, à Bastia, pour la caravane publicitaire. Le troisième à l’ile Rousse, pour le village arrivée, les installations, l’organisation, les véhicules de course, les soigneurs,… Et enfin, Ajaccio, pour les bus des équipes et autres équipements nécessaire à l’installation du village départ.

Bref, autant dire que la nuit s’annonce longue pour les suiveurs. Heureusement, pendant ce temps-là, les coureurs seront déjà sous la couette, enlacés dans les bras de Morphée, à récupérer de leurs efforts du jour. C’est la moindre des choses car sans cyclistes en forme, point de spectacle. Et de salut.