Leblanc : « Pas de suspicion à l’égard d’Astana »

Le pouvoir renforcé de Vicenzo Nibali n’est pas une surprise pour Luc Leblanc, membre de la Dream Team RMC Sport. Et ne doit pas éveiller d’éventuels soupçons sur la formation, Astana, très en jambes lors de la 5e étape.

Pour Luc Leblanc, membre de la Dream Team RMC Sport, l’affirmation de Vicenzo Nibali en tête du classement général du Tour de France n’est pas seulement due à l’abandon de Chris Froome. L’Italien est un costaud qui a confirmé aujourd’hui avec brio son statut de favori. « Nibali fait partie des favoris comme on le dit depuis le début de ce Tour de France. Ce n’est pas une nouveauté. Nibali a toujours fait partie des potentiels vainqueur du Tour de France. Ca ne date pas d’aujourd’hui.

Lui-même d’ailleurs avant le départ du Tour avait annoncé vouloir gagner le Tour cette année. Grâce à l’étape d’aujourd’hui, il est déjà en passe de remplir son objectif de façon magistrale dans l’une des étapes les plus dures du Tour. Car oui, l’étape de ce jour était presque plus dure qu’une étape de montagne avec le vent, la pluie, les pavés, le vent, les glissades. C’était infernal pour les plus grands grimpeurs. Et dangereux, comme l’a prouvé l’abandon de Chris Froome. »

La machine à rumeurs relancée

Mais en plaçant deux de ses coureurs aux trois premières places (Fuglsang 2e et Nibali 3e), plus un troisième en embuscade (Westra 9e), l’équipe Astana dirigée par le sulfureux Alexandre Vinokourov a relancé la machine à rumeurs. « Pour moi, voir trois coureurs de la même équipe Astana aux avant-postes n’a rien de suspicieux car c’était une étape très stratégique, s’emporte Luc Leblanc. il n’y avait pas de cols de 15 kilomètres. C’était une étape où il fallait vraiment absolument rester devant et surtout éviter les chutes et les crevaisons.

Les Astana ont eu la chance de passer entre les gouttes, ils avaient la condition. Et stratégiquement, ils l’ont très bien joué. On ne peut pas jeter la suspicion sur l’équipe Astana. On verra bien sur les prochaines étapes, à partir des Vosges, où ça va commencer à être de plus en plus difficile. On verra alors s’ils se comportent aussi bien que sur les pavés… »

La rédaction