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Peraud : « On ne fait pas la course au meilleur Français »

Jean-Christophe Péraud

Jean-Christophe Péraud - -

Troisième de l’étape après une montée vers Risoul dans la roue du maillot jaune Vincenzo Nibali, Jean-Christophe Peraud (AG2R-La Mondiale) occupe la sixième place au classement général. Et réfute toute rivalité franco-française.

Jean-Christophe Peraud, comment avez-vous vécu cette étape aujourd'hui ?

Je n’ai pas vu les classements et les temps, mais il y a la satisfaction d’accompagner Nibali. Ça va très vite dans sa roue, j’étais à la rupture.

Il y a eu un gros travail d'AG2R dans la descente de l'Izoard...

On avait dit qu’on ferait les comptes en bas de la descente et ça a presque fonctionné. On n’a pas été relayé dans la vallée, donc tant pis. Et on a essayé d’insister dans l’ascension sur Risoul.

Alejandro Valverde lâche encore quelque secondes...

Oui, mais il est encore loin devant (1’31 d’avance sur lui). Le Tour n’est pas fini, il reste quelques étapes. C’est une course de trois semaines. 

Vous sentez-vous de plus en plus fort ?

J’ai subi la canicule hier (vendredi) et j’avais de meilleures sensations aujourd’hui. J’ai tenté de suivre Nibali. On verra ce qui sera le plus judicieux de faire avec Romain Bardet. Je vais continuer à m’accrocher pour faire un bon général.

Ce n'est que du positif pour AG2R...

Oui, le plus gros morceau est passé. Il ne faut pas se disperser et penser aux Pyrénées. Il y a une étape demain (Tallard-Nîmes, 222 km) et il faudra s’appliquer.

Est-ce qu'il y a une guerre franco-française avec Thibaut Pinot ?

Non, on ne fait pas la course au meilleur Français. On court pour faire une belle place au classement général. Oui, il y a beaucoup de Français au plus haut niveau. C’est une course de vélo. Il n’y a pas de relation avec la nationalité.

Propos recueillis par Olivier Schwarz à Risoul