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Prudhomme : « Un parcours qui promet »

Christian Prudhomme

Christian Prudhomme - -

Présent à Porto-Vecchio pour fêter les "J-100" du Tour de France, Christian Prudhomme était l’invité du Moscato Show ce jeudi. Le directeur du Tour est revenu notamment sur le choix d’organiser le départ de la course en Corse, pour la première fois de l’histoire.

La Corse, une première

« Pour ce départ de Corse, il fallait qu’il y ait une volonté commune des organisateurs, des élus et de la collectivité territoriale corse. On y est arrivé cette année, et je suis vraiment très heureux de ce grand départ. Il y a bien sûr la beauté de cette ile, mais aussi un parcours sportif formidable qui va s’ouvrir à de nombreux coureurs. On aura une première étape réservée aux sprinters, et ce sera la première fois depuis 1967 que la 1ère étape se déroulera en ligne et sur du plat. Il va y avoir un sprint absolument monumental. J’ai vu, quand nous avons annoncé le parcours, le regard enjoué et la mine gourmande de Mark Cavendish, le meilleur sprinter de l’histoire du tour. En se disant peut-être "je rêve du Maillot jaune à Bastia après la première étape". Ensuite, on aura une 2e étape entre Bastia et Ajaccio, par le cœur de la Corse, et enfin une troisième, entre Ajaccio et Calvi, avec un parcours technique qui promet tout autant. »

Des étapes pimentées

« En venant ici, nous avons eu, bien évidemment, la volonté de tenir compte de la particularité de la Corse. Si on est là, c’est pour avoir une étape de plaine et deux étapes de moyenne montagne. Dans la 3e étape notamment, il y aura de très nombreux virages, sur des routes très sinueuses. Les coureurs passeront quand même au milieu d’un site classé au patrimoine mondial (calanques de Piana, ndlr). C’est aussi pour ça qu’on vient en Corse. Il ne faut pas imaginer que toutes les routes de Corse sont très étroites, mais certaines le sont, et ça donnera un piment supplémentaire à la course. »

Un futur départ aux Antilles ?

« Avec la Corse, nous faisons le départ le plus au Sud de l’histoire du Tour de France. Et en 2014, ce sera le départ le plus septentrional, depuis le comté du Yorkshire. Donc c’est vrai qu’on étend l’empire. Mais il faut toujours qu’il y ait quelque chose de naturel. Si un pays comme la Belgique avec une histoire aussi forte en cyclisme se situait à 10 000 km, il faudrait se poser la question de savoir comment effectuer le départ de là-bas. Il ne faut jamais dire jamais, mais il ne faut pas se voiler la face non plus devant les difficultés. D’un point de vue logistique, pour les Antilles, c’est compliqué. »

Moscato Show