
Revivez la 6e étape du Tour... dans la peau de Lance Armstrong

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17h30 - Pour finir, une citation


Merci à toutes et à tous d'avoir suivi ce live décalé et très second degré de la sixième étape du Tour en ma compagnie sur RMC Sport. Avant de vous quitter, une citation de Willie Nelson, célèbre chanteur américain de country : « Il est terrible et dégoûtant de voir comment tout le monde traite Lance Armstrong, surtout après tout ce qu’il a réussi, à savoir gagner sept Tours de France en se droguant. Moi, quand je me droguais, je ne pouvais même pas trouver mon vélo… » Un philosophe à méditer. Allez, bye les boys !
17h25 - Si vous voulez de mes nouvelles...

... c'est assez simple. Vous pouvez me suivre sur Twitter. Ou sur Mobli. Banni mais moderne, le Lance.
17h20 - Nibali reste en jaune, Sagan en vert, Lemoine à pois

Plus animée que prévu grâce au vent, la sixième étape a sacré André Greipel à Reims. Le maillot jaune reste sur les épaules de Vincenzo Nibali, le maillot vert sur celles de Peter Sagan (également maillot blanc de meilleur jeune) et le maillot à pois reste la propriété de Cyril Lemoine. On s'embête longtemps, on s'éclate sur les derniers kilomètres, ça ne change rien au général. Une belle étape de plat de la première semaine du Tour, quoi. Cela me manque, ces journées à attendre la montagne pour mettre cinq minutes à tout le monde.
17h15 - Greipel, l'Allemagne conquérante

A croire qu'ils l'ont fait exprès... Kittel lâché par l'arrière, son compatriote André Greipel fait le boulot et s'impose au bout de la ligne d'arrivée à Reims. Solide. Mais tout de même. Un Allemand qui gagne dans une étape passée par le Chemin des Dames et commémorant le centenaire du début du conflit 1914-18 ? L'Américain malmené par le Tour que je suis se gausse. L'histoire sait toujours faire des pieds de nez.
17h13 - Attention, les fauves sont lâchés !
Deux kilomètres avant l'arrivée. Emmené par les Omega d'un Tony Martin impressionnant dans son rôle de rouleur, le peloton n'est qu'à deux kilomètres de l'arrivée. Je suis comme un gamin à Noël avant un sprint. J'adore cette tension finale qui contraste avec l'ennui de ces étapes plates.
17h10 - Pinot va perdre du temps


Les éventails ont séparé le peloton en plusieurs groupes. Et Thibaut Pinot fait partie des attardés. Une chance française pour le général qui va perdre du temps. Diantre, c’est Verdun !
17h08 - Démare ne sera pas dans le sprint
Piégé, Arnaud Démare n'est pas dans le bon peloton (il est dans un groupe ave"c Joachim Rodriguez et Thomas Voeckler notamment) et ne disputera pas la victoire au sprint. Elle tarde un peu à briller, la pépite française. Okay, j'arrête, je deviens méchant et hargneux.
17h05 - Ça part dans tous les sens
Plusieurs éventails ont divisé le peloton et différents groupes se forment. Paris les principaux favoris, seul Joachim Rodriguez semble pour l'instant s'être fait piéger. Alors là, j'applaudis. A force de l'avoir rabâché, ils ont fini par apprendre.
17h - Pineau et Maté à la relance... et non
Gérard et Leezer croqués par le peloton à 19 bornes de l'arrivée, Pineau et Maté insistent à deux. Trois kilomètres plus tard, le Français nourrit le glouton. Bientôt suivi par l'Espagnol qui en avait remis une couche. C'est marrant, ce jeu du chat et de la souris. Sur la Grande Boucle, le félin gagne toujours sur le rongeur.
16h55 - Je vous l'avais bien dit...

... Sur le Tour, il n'y a qu'un seul président crédible. Non mais regardez-moi ce coup de pédale aérien.
16h50 - 22, v'là le final !

Il ne reste que 22 kilomètres avant l'arrivée. Et le quatuor de tête compte... 22 secondes d'avance. Autant vous dire que l'entreprise est désespérée. Un peu comme quand Jan Ullrich tentait de me battre.
16h45 - Dans la vie, moi, je fais du golf

Je sais ce qui vous turlupine. Vous vous demandez : mais à part nous commenter le Tour en live, que fait l’ami Lance dans la vie ? Du golf, beaucoup de golf. Un sport qui ne nécessite pas d’endurance boostée, ça me repose. J’ai expliqué tout ça dans une passionnante interview pour le numéro du mois d’août du magazine américain Esquire.
A découvrir d’urgence en cliquant ici si vous voulez savoir comment je vis mon purgatoire.
16h40 - Maté récidive
L’Espagnol Luis Maté passe la côte de Roucy (quatrième catégorie) en tête. Et un point de plus au classement des grimpeurs dans la besace, un ! Richard Virenque et Laurent Jalabert ont dû apprécier.
16h35 - Je n'aurais jamais fait une Froome

Un tenant du titre qui abandonne ? Ce n’était pas mon genre. Perso, quand j’étais tenant du titre, le but était juste d’écraser un peu plus le Tour suivant. Simple comme concept. A la décharge de Chris, d’autres grands noms ont connu pareille mésaventure : Hinault, Thévenet, Bahamontes, Anquetil et Walkowiak. J’ai lu ça sur RMC Sport, un site super.
Je vous invite à découvrir les histoires des tenants du titre qui abandonnent sur le Tour en cliquant ici !
16h30 - Contador perd un allié


Voir Alberto Contador en difficulté m'apporte toujours une dose de plaisir. Peux pas m'en empêcher, ça date de 2009. Victime d'une chute, son coéquipier Jesus Hernandez a dû abandonner. Si la Tinkoff perd encore quelques éléments, la montagne va devenir très intéressante. Un contador esseulé peut être très rigolo.
16h25 - Hollande : "Le Tour, c'est le patrimoine"
Même au Texas, pour le Tour, je n'écoute que RMC. Belle surprise, je viens d'y entendre le président de la République française, François Hollande. Un message classique pour un homme politique : « Je voulais être là pour faire un chemin de mémoire. C’était le Chemin des Dames. Je suis allé dans les cimetières et dans les lieux où il y a justement le souvenir du Chemin des Dames. Je voulais aussi être là pour le Tour de France qui emprunte ce parcours qui était celui des soldats et qui est aujourd’hui celui des cyclistes pour la paix. Le Tour de France, c’est le patrimoine. » Ce qu'il y a de bien avec une telle expression, c'est qu'elle marche avec tout. Il y a un temps, sur le Tour, même Armstrong, c'était le patrimoine !
16h20 - J'ai une question...
... Ils ne passent plus la publicité avec un lapin pour une célèbre marque de piles sur la télévision française ? Dommage. Je l'adorais. Elle me faisait penser à moi. Je sais pas pourquoi.
16h15 - Un peloton, ça mange énormément
Cinquante kilomètres de l'arrivée et les quatre hommes de tête ont moins d'une minute d'avance. Le peloton va les manger. J'adorais ces moments-là sur le Tour. On dirait un lion qui dévore un chat. En peluche, le lion, on est sur la Grande Boucle.
16h10 - Mais qui est cet homme dans la voiture de Christian Prudhomme ?

Au kilomètre 141, je viens de voir un drôle de monsieur monter dans la voiture rouge de Christian Prudhomme. Mais qui est-ce ? Ah bon ? C'est donc lui François Hollande ? Désolé j'ai un peu lâché votre actualité politique depuis le départ de mon Nico chéri. Un vrai cycliste, lui. Pas regardant sur l'arrière-boutique, en plus.
16h - Même Sagan et Voeckler s'y mettent...


J'adore Peter Sagan. Un gars fun et un funambule sur son vélo. Si même lui se met à chuter, mais où va le monde ma bonne dame ? Touché sur le flanc gauche, il a dû se rendre à la voiture médicale. Résultat, son groupe (où on trouve également Démare) compte une trentaine de secondes de retard sur le peloton et tente de rentrer à 60 kilomètres du but. Thomas Voeckler a chuté aussi. Ça me rappelle 2004, sa résistance héroïque pour garder le jaune au plateau de Beille. Enfin, bon, il peut me remercier. J'avais préféré faire la montée sans forcer. Comme une balade, quoi.
15h55 - C'est la guerre !
Des coureurs chutent et le peloton explose le long du Chemin des Dames. Joli symbole. Les "poilus" peuvent être fiers. Le Texan l'est.
15h50 - Les coureurs tombés se ramassent à la selle

Le Tour est une bête nerveuse avec laquelle les chutes ont toujours fait partie du jeu. Il y a ceux qui subissent. Et il y a ceux qui traversent les champs pour éviter de tomber au sol. Je dis ça, je ne dis rien... Au passage, Egor Silin et Xabier Zandio ont abandonné sur chute. Je sais, ça ne change rien à la face du Tour, mais il fallait le noter.
15h45 - Démare à terre

Pour une fois que les Français ont un sprinter de niveau mondial, il ne disputera certainement pas le sprint à Reims. Arnaud Démare a été pris dans une chute alors qu'il était déjà tombé sur les pavés la veille. Touché, il semble souffrir et a du mal à rentrer sur le peloton. Pile le jour où je commente, la meilleure chance française se loupe. Vous allez voir, on va finir par m'accuser. Ah et au fait, derrière les quatre échappées, c'est Mark Renshaw qui a réglé le peloton devant Peter Sagan lors du sprint intermédiaire.
15h40 - Maté les a matés
Première « difficulté » du jour, la côte de Coucy-le-Château-Auffrique (quatrième catégorie) a permis à Luis Maté de prendre le seul point en jeu au « sommet ». Il est coéquipier du maillot à pois Cyril Lemoine chez Cofidis et il n’y a pas de petit profit pour protéger le paletot. Sont malins, ces Espagnols. Sauf, parfois, dans le choix d’un steak.
15h30 - J'étais beau, sur la ligne de Verdun en 1993...

... et trois ans plus tard, j'étais gras.

15h25 - Sur le Tour, rien de nouveau
47 km/h de moyenne dans les deux premières heures, un peloton (surtout les Giant-Shimano) porté par le vent qui maintient l'avance de l'échappée autour de 2'30'' : il ne se passe pas grand-chose de neuf sur cette sixième étape. Réveillez-vous, je suis texan, j'ai besoin d'action.
15h20 - Les bordures, mon amour

On n’a jamais été de grands amis avec Marc Madiot. Pourtant pas de ma faute si ses coureurs, comme tous les Français, ne savaient pas s’entraîner quand je régnais sur le Tour. Mais je l’aime bien, Madiot. Un maître en science de la course. Et écoutez ce qu’il annonce dans cette sixième étape : « Il y a un fort vent de côté qui souffle de la gauche. Ça va bordure, c’est sûr. » Des bordures, oui, des bordures. En plus, Alberto Contador adore ça. Demandez-lui de vous raconter la bordure entre Marseille et La Grande-Motte dans la troisième étape du Tour 2009, quand nous étions coéquipiers-rivaux. Ça va lui parler.
15h10 - Ils peuvent bien me retirer mes victoires et me priver de compétition...

... rien ne m'empêchera de faire du vélo en montagne avec mes amis pendant le Tour de France. C'est dit. Il a quand même un peu changé, George Hincapie.
15h - Elle est pas belle, l'amitié franco-américaine ?

J'ai toujours su que les Français adoraient les Américains. Ils ne me l'ont pas trop montré, c'est tout.
14h50 - Les Giant-Shimano font le boulot

Je suis un sentimental. Voir une équipe à la planche en tête de peloton, les Giant-Shimano en l'occurrence, me rappelle les copains de l'US Postal. On abordait les cols à fond tous ensemble. C'était le bon temps... Ah et pour info, le peloton est revenu à 2'46'' des échappés à 110 kilomètres de l'arrivée.
14h45 - Un syndicat et des freins à disque pour les coureurs, vite !

J’ai regardé l’étape des pavés. Une boucherie. Alors je milite. Un vrai délégué du personnel via Twitter. Mes messages au cyclisme sont clairs : il faut un syndicat des coureurs et des freins à disque. J’avoue, je n’ai pas osé un troisième tweet du même genre. Je l’avais déjà en tête. « Deux mots. Eau. Claire. » Je suis sacrément caustique, quand je m’y mets.
14h40 - Ils en sont où, les échappés ?

Bon, je m'égare, je m'égare, mais retour à la course. Pas passionnante, on ne va pas se le cacher. Mais le peloton se réveille sous l'impulsion des Giant-Shimano. Après près de 75 kilomètres de course, l'écart est descendu à trois minutes.
14h30 - Les « poilus », ça me connaît
Cent ans après le début des hostilités, le Tour commémore 14-18. Et moi, les « poilus », je maîtrise. J’ai gagné à Verdun sur le Tour, c’est dire. Une des deux seules victoires d’étape sur la Grande Boucle qu’on a laissées à mon palmarès. C’était en 1993, le 11 juillet (8e étape), et je me suis imposé au sprint. Comme au Grand Bornand en 2004. J’avais sauté Andreas Klöden sur la ligne, juste pour le kiff. De toute façon, j’ai toujours préféré sprinter en montagne. Ça sied mieux à mes qualités. Tout ça pour vous dire que je vous propose de revoir les images de cette superbe victoire à Verdun. Hommage aux héros des tranchées.
14h20 - 47,6 kilomètre dans la première heure, pas mal
Portés pas le vent, les hommes de tête ont parcouru 47,6 kilomètres dans la première heure. Belle moyenne. A peine supérieure à ce que je réalisais dans une étape avec cinq ou six cols au programme. Mais bon, j'étais un champion unique. Peuvent pas lutter, les jeunes.
14h10 - Petacchi est toujours là... dingue !

La dernière fois que le Tour est passé à Reims, en 2010, pour ma tournée d’adieux (ah, le bonheur de monter un col avec les attardés, juste pour apprécier le paysage), Alessandro Petacchi avait levé les bras. Eh bien je viens de me rendre compte que le garçon… pourrait le refaire ce jeudi, toujours à Reims ! Il est toujours là, le type ! A 40 ans ! Y a pas à dire, le vélo, ça conserve. Le connaissant, il doit rester pour les bisous sur le podium, le coquin. Sans son sprinter-leader Mark Cavendish, l’Italien n'a pas pour autant les coudées franches, présence de Mark Renshaw dans l'équipe Omega Pharma-quick Step oblige. Mais on ne sait jamais. Et gagner sur le Tour à 40 ans ferait rêver. Ça me donnerait presque des idées… Bon, non, ça va, je déconne.
14h - Hommage au Brésil...
Comme tout Américain, je me suis passionné pour la Coupe du monde de football. Et j'ai regardé Brésil-Allemagne. Les pauvres Brésiliens en ont pris sept dans la tête et sont la risée de la planète. Je peux compatir (dans les limites de ma connaissance, au Texas, le football n'est PAS votre soccer) : j'en ai mis sept dans la musette du Tour dans les années 2000 et il a fait de moi la risée de la planète.
13h50 - J'avais quand même la classe, non ?



13h40 - Pour passer le temps, une blague spéciale Lance
J'ai toujours été un garçon très drôle. Je ne le montrais juste pas beaucoup à une époque. Vous voulez une bonne blague. Okay. Question : peut-on témoigner contre un médecin avec lequel je travaillais et retrouver sa place dans les pelotons sans souci ? Réponse : si, mais honni ! (référence à Fillipo Simeoni) (ah ah)
13h35 - Alors là, les gars, ça ne va pas être génial
Plus de 4 minutes d'avance après 15 kilomètres et un peloton bien heureux de ne pas trop s'ébrouer après la journée des pavés. Eh bien elle va être longue, cette journée...
13h30 - Mais pourquoi t'es là, Lance ?

Vous devez vous demander pourquoi je suis là. Normal. Ma popularité actuelle équivaut à peu de choses près à celle d’une raclure de bidet. D’accord. Mais aujourd’hui, je suis légitime, si, si. Je peux vous l’expliquer en quatre points. 1/ Je suis Lance Armstrong, je fais ce que je veux. 2/ Le Tour commence aujourd’hui trois jours de commémoration autour du centenaire de la Première Guerre Mondiale avec un passage en parallèle du Chemin des Dames et distribution d’œillets par la caravane. Je suis américain et j’ai gagné à Verdun sur le Tour 1993. Qui est plus approprié ? 3/ François Hollande rend visite à la Grande Boucle sur cette étape. J’aime bien les présidents de la République française. D’ailleurs, on connaît mon amitié avec Nicolas Sarkozy mais peu ont noté que je n’avais gagné tous mes Tours sous Jacques Chirac. Encore un boulet à son bilan. 4/ Vous ne pouvez pas savoir comme je m’embête en juillet. Autant s’occuper.
13h15 - Au fait, quatre gars sont devant
Vieille habitude de ces étapes plates comme un col des Alpes quand je suis en forme, ça flingue dès le premier kilomètre. Quatre gars se sont déjà détachés : Tom Leezer (Belkin), Luis Maté (Cofidis) et les Français Jérôme Pineau (IAM) et Arnaud Gérard (Bretagne-Séché). Ils comptent 30 secondes d’avance au kilomètre 4. L’échappée du jour est lancée. A tout à l’heure messieurs, a dit le peloton.
13h10 - Vous en avez pensé quoi, de ces pavés ?

Perso, j’ai adoré. Je n’ai jamais été un homme de Paris-Roubaix mais on ne se souvient pas assez que j’étais un superbe coureur qui savait gérer toutes les difficultés. Pas comme ce grand escogriffe de Froome. Un coup de vent et il tombe. Le régime à base de pâtisseries de Jan Ullrich ne lui a jamais réussi mais là, franchement, je lui conseillerais de se renflouer un peu. A ma grande époque, j’étais émacié, certes, mais toujours présentable.
13h05 - Pour rappel...

... le porteur du maillot jaune se nomme Vincenzo Nibali. Italien. Un coureur de grande classe. Bon, l'animal (un requin, a priori) appartient à une équipe dirigée par Alexandre Vinokourov. Et Vino qui gère une équipe, c'est un peu comme si je m'occupais de l'Agence Mondiale Antidopage. Un truc qui met mal à l'aise.
13h - C'est partiiiiii !

Allez, je suis dans mon canapé (oui, oui, celui avec les maillots jaunes au-dessus, et je les ai toujours), une bonne bière ouverte (il est six heures du matin, et alors ? Je ne vous juge pas, moi) et c’est parti pour une bonne journée de Tour de France. J’adore le mois de juillet. Lui m’aime un peu moins ces derniers temps.
12h55 - Les Picards sont dans la place

Je ne manque jamais rien sur Twitter. J’y étais quand presque personne ne gazouillait. J’ai toujours été un pionnier, de toute façon. Et là, le compte du Tour m’a donné une bonne info : les régionaux de l’étape. Arnaud Démare, William Bonnet, Christophe Riblon et Sébastien Minard. C’est important, le régional de l’étape. Comme ça tu sais ce que les gens auront peint sur la route.
12h50 - Qu'est-ce qu'on va se mettre sous la dent aujourd'hui ?
Bon, je viens de regarder le road book sur le web. Au programme du jour, 194 kilomètres entre Arras et Reims. Un sprint intermédiaire et deux côtes de quatrième catégorie, le tout au lendemain d’une vraie journée de « classiques » sur les pavés. On ne va pas se le cacher : ça risque d’être long, peu animé et conclu au sprint. Le genre d’étape qu’on aurait contrôlé sans souci du temps de la mythique US Postal en faisant des blagues dans le peloton avec George Hincapie. Il était drôle, George. Un jour, il a même gagné une étape dans les Pyrénées. Sa meilleure blague.
12h45 - Ladies and gentlemen, bien le bonjour !

My name is… Ah non, désolé. Je m’appelle Lance Armstrong. Vous avez dû entendre parler de moi. RMC Sport m’a demandé de commenter en direct pour vous la sixième étape du Tour de France entre Arras et Reims. Brillante idée ! Alors hop, on y va. Je suis installé sur mon canapé à Austin, Texas, où l’horloge affiche 5h45 du matin. Mais toujours partant pour une journée de Grande Boucle.