Roche : « Se battre jusqu’au bout »

Meilleur combatif du jour, Nicolas Roche a tenté sa chance dans la dernière ascension de la 11e étape du Tour. L’Irlandais a été repris, mais n’a pas l’intention de baisser les bras. A l’image de l’équipe Tinkoff-Saxo, orpheline de Contador.

Nicolas Roche, comment avez-vous vécu cette étape ?

C’était une étape difficile. J’étais moi-même surpris. Regarder le profil du parcours et voir une petite pente de 3km à 5%, c’est une chose, mais être en plein dedans, ce n’est pas pareil. Ça a été une étape très rapide depuis le départ. On a eu le vent dans le dos la plupart de la journée. Ça roulait très vite. Dans le final, les quelques talus ont vraiment forcé à aller chercher l’énergie nécessaire.

Comment avez-vous évacué l'abandon d'Alberto Contador, lundi, lors de la 10e étape ?

On en a discuté. Le soir, on a sauté le traditionnel massage et on a tous été à table directement. On a bu un verre de vin, on a échangé quelques paroles. Le Tour continue. C’est la plus grande épreuve du monde, on se doit d’être à la bagarre. L’équipe Tinkoff-Saxo veut montrer qu’elle est encore là. On a perdu notre leader et le rêve qu’on avait fixé au départ. Mais on va montrer qu’on est soudés. C’est important pour tout le monde de se battre jusqu’au bout.

En son absence, il semble y avoir un leader par jour chez Tinkoff-Saxo

Non, ce n’est pas un leader par jour. C’est saisir des opportunités, avec les bons coureurs. Aujourd’hui, on avait dit que c’était à moi ou Michael Rogers d’essayer d’aller dans les coups, d’attaquer dans le final. Et finalement, c’est Bennati qui fait quatrième de l’étape. L’important, c’est de rester soudés et d’aller chercher cette victoire d’étape pour l’équipe.

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La rédaction