Tour de France (11e étape) - Voeckler : "J’ai perdu mon sang-froid "

Thomas Voeckler - AFP
Thomas, que pensez-vous de cette cinquième place ?
Je ne me satisfais pas de ça mais une fois que c’était perdu pour la victoire, on a décidé avec Julien Simon de se battre pour aller chercher cette cinquième place. Ce n’est pas une mauvaise note. J’ai déjà connu la victoire sur le Tour de France (4 étapes, ndlr) et c’est ce que je recherchais aujourd’hui. Mais force est de constater que je suis tombé contre bien plus fort que moi. J’ai eu un mauvais passage dans le Tourmalet. Je connais très bien ce col. Mais ça peut parfois être un inconvénient parce qu’on sait à quel c’est dur vers La Mongie. J’ai aussi perdu mon sang-froid. Comme on me tapait dessus, on m’arrosait partout, je me suis énervé et j’ai gaspillé un peu d’effort. Cinquième, ce n’est pas extraordinaire mais ça fait un bon petit bilan quand même. Les jambes sont correctes.
Vous disiez être en progrès ce matin au départ. En avez-vous eu la confirmation ?
Oui, c’est en progrès. On regarde le résultat mais si vous saviez la bagarre qu’il y a eu pendant 77 km avant que je parte avec Majka… Je peux vous garantir que ça roulait plus vite que dans le final. Aujourd’hui, c’est le début de la course qui était plus difficile que la fin.
D’autant que la chaleur n’aide pas...
Ne m’en parlez pas. Je suis rouge comme une tomate ! On a beau s’arroser, quand il fait plus de 35°C à l’ombre et qu’on est dans les cols, c’est super dur. Il y a des organismes qui aiment la chaleur mais je ne fais pas forcément partie de ceux-là. Mais il faut bien s’accommoder parce que la chaleur risque d’être là encore quelques jours.