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Tour de France: embrouille de sprinteurs chez Cofidis? Coquard "frustré et énervé" par le changement de stratégie

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Après une deuxième huitième place de rang vendredi à l’issue de la 13e étape du Tour de France à Pau, le sprinteur de chez Cofidis Bryan Coquard n’a pas caché son agacement après que son équipe l’a laissé gérer les sprints avec son équipier Axel Zingle.

Bryan Coquard scotché à la huitième place. Comme jeudi à Villeneuve-sur-Lot, le sprinteur français a terminé en huitième position à l’issue du sprint massif de la 13eme étape, vendredi à Pau. En quête d’une victoire sur cette Grande-Boucle, Coquard n’a plus qu’une vraie cartouche, mardi lors de la 16e étape à Nîmes, pour espérer lever au moins une fois les bras au ciel. Compliqué d’autant que Cofidis a changé de stratégie depuis le début de semaine.

Fini le leadership. Depuis la journée de repos, Bryan Coquard et son (ex)lanceur Axel Zingle peuvent tous les deux jouer leur carte à fond au sprint: "J'ai fait beaucoup d'efforts avant de pouvoir me placer dans le sprint, j'ai fait deux ou trois sprints avant de pouvoir réellement sprinter, regrettait le coureur de 32 ans vendredi soir à Pau. On faisait encore aujourd'hui chacun le sprint, je suis déçu, frustré et énervé de cette situation. Je fais huitième. Je ne sais pas combien de points UCI ça fait pour l'équipe mais ils doivent être contents."

Coquard : "Pas de souci avec Axel mais…"

Amer, Bryan Coquard reconnait qu’il ne vit pas bien ce changement au sein de sa formation : "C'est difficile pour un sprinteur d'avoir le leadership au départ et de se le voir retirer, poursuit-il. Surtout après l'étape de samedi, l'équipe a vraiment fait un super boulot. Certes je me suis arrêté... à la suite de ça, la direction a décidé qu'on fasse chacun nos sprints. Du coup c'est frustrant mais c'est une stratégie." Et Coquard de reconnaitre : "Finalement aujourd'hui c'était la moins mauvaise stratégie parce qu'Axel est tombé à gauche, moi à droite. On n'a pas fait exprès d'être chacun de notre côté. Après on s'entend très bien avec Axel, il n'y a pas de souci mais on est deux compétiteurs, je pense que vous pouvez comprendre que ce soit difficile à vivre pour moi."

ABr avec KM à Pau