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Tour de France en direct: gros coup au général pour Martin, la victoire pour Mollema

Guillaume Martin

Guillaume Martin - AFP

La 14e étape du Tour de France, samedi entre Carcassonne et Quillan, s'offre aux baroudeurs sur un parcours de 183,7 kilomètres tracé dans les contreforts pyrénéens de l'Aude et de l'Ariège. Ne manquez rien de la course grâce à notre direct commenté.

Cédric Vasseur, manager de Cofidis et de Guillaume Martin : "Pogacar n’est pas à l’abri d’une défaillance"

Réaction de Cédric Vasseur, manager de Cofidis, plutôt confiant pour Guillaume Martin (2e du général) :

"On partait surtout pour l’étape aujourd’hui, elle correspondait aux qualités de Guillaume, c’est un attaquant. Mollema était impérial, mais Guillaume fait une belle remontée au classement général. C’est un résultat fantastique. On ne sait pas ce qui peut arriver sur le Tour de France, il reste plus d’une semaine. Il a donné beaucoup d’émotions. Il ne faut pas non plus s’emballer, il faudra bien gérer l’étape de demain. Ils ne le laisseront plus sortir. Je suis très optimiste. Ça change la stratégie pour Guillaume. Il faudra des relais dans l’équipe. Il vaut mieux être 2e que 9e à une semaine de l’arrivée, ça va rebooster l’équipe. On va tous le soutenir, il va encore monter de statut dans l’équipe. Je le sens concentré et détendu. Il était crispé l’an dernier. Il a déjà cette expérience. Ça ne l’empêchera pas de dormir, il va peut-être faire des rêves en jaune. Pogacar est au-dessus mais il n’est pas à l’abri d’une défaillance. On a un sentiment de joie. Il va encore être plus appliqué."

"Je me suis battu jusqu’au bout", le beau récit de Pacher après la 14e étape

Guillaume Martin : "Une bonne journée"

Réaction de Guillaume Martin (2e du classement général) sur France TV : "C’était une étape super dure, j’ai vu une opportunité. J’ai dépensé beaucoup d’énergie pour être dans l’échappée. J’ai eu un petit problème de déshydratation sur la fin, j’espère que je vais bien récupérer. La victoire était dure à jouer. C’est une bonne journée. J’ai vraiment envie de prendre des risques. J’espère que je ne vais pas le payer demain."

La grosse opération de Guillaume Martin

11e de l'étape, Guillaume Martin grimpe à la deuxième place du classement général. Le maillot jaune Tadej Pogacar compte 4'04" d'avance sur le Français de la Cofidis et 5'18" sur le Colombien Rigoberto Uran.

Guillaume Martin 2e du général !

Le peloton vient d'en terminer, et Guillaume Martin se retrouve donc deuxième du classement général du Tour de France, derrière Tadej Pogacar !

Martin bientôt 2e du général ?

Guillaume Martin vient de franchir la ligne d'arrivée avec un peu plus d'une minute de retard sur Mollema. C'est le moment de décrocher le chrono : le grimpeur français de la Cofidis peut espérer grimper à la deuxième place du classement général. On attend l'arrivée du peloton.

La victoire pour Mollema !!!

C'est gagné ! A 34 ans, Bauke Mollema décroche sa deuxième victoire sur le Tour de France, après celle obtenue en 2017 du côté du Puy-en-Velay. Comme il y a quatre ans, le Néerlandais a attaqué de loin, en solitaire, et personne n’a réussi à le reprendre. Sacré numéro de la part du coureur de la Trek-Segafredo !

La flamme rouge pour Mollema !

Dernier kilomètre pour le Néerlandais. Il serre le poing, il sait qu'il a gagné !

Le peloton ne bouge pas

Aucune attaque à signaler dans le peloton. On ne cherche pas à réduire l'écart avec Guillaume Martin.

Plus de 5 kilomètres pour Mollema

Sauf chute ou énorme défaillance, Bauke Mollema va remporter cette 14e étape du Tour de France à Quillan. Son avance sur ses poursuivants est désormais de 1'18" à cinq kilomètres de l'arrivée.

Vers une très grosse opération pour Martin

Ce matin, au départ de la 14e étape, Guillaume Martin occupait la 9e place du classement général à 9'29" de Tadej Pogacar. Il est actuellement pointé à 1'23" de Bauke Mollema mais compte plus de 4'30" d'avance sur le peloton et est donc bien parti pour intégrer le top 3 du général. Il pourrait même grimper à la deuxième place.

Plus que 12 kilomètres pour Mollema

Ça commence à sentir très bon pour le Néerlandais, bien parti pour décrocher une deuxième victoire sur le Tour de France, après celle obtenue au Puy-en-Velay en 2017. Il doit surtout faire attention à ne pas aller à la faute dans la descente. L'écart avec le groupe de poursuivants est de 1'10".

Mollema vire en tête au sommet

Bauke Mollema passe seul en tête au sommet du Col de Saint-Louis. Il lui reste 17 kilomètres avant l'arrivée. Le quatuor Higuita-Woods-Cattaneo-Konrad est pointé à 1'08". Guillaume Martin est 30" plus loin, mais il peut espérer revenir dans la descente.

Mollema résiste très bien

Seul en tête, à 18 kilomètres de l'arrivée et à une borne du sommet du Col de Saint-Louis, Mollema possède 1'05" d'avance sur Higuita-Woods-Cattaneo-Konrad. Guillaume Martin a quelques mètres à boucher pour revenir sur ce quatuor. Le peloton est à 5'45".

Guillaume Martin coince

Woods, Cattaneo, Higuita et Konrad font le forcing dans le groupe de poursuivants. Guillaume Martin a du mal à les suivre. Il va devoir batailler pour s'accrocher, car il sait qu'il a un gros coup à jouer. Il peut se retrouver deuxième du général à l'arrivée.

Ça bouge chez les poursuivants !

Le Colombien Sergio Higuita est en train de produire un gros effort dans la montée du Col de Saint-Louis pour tenter de se rapprocher de Bauke Mollema. Ils ne sont pas nombreux à pouvoir suivre son rythme. Guillaume Martin et Elie Gesbert sont bien là. A 20 kilomètres de l'arrivée, Mollema n'a plus que 1'10" d'avance.

Mollema dans le Col de Saint-Louis

Place aux choses sérieuses pour le Néerlandais Bauke Mollema. Le voilà dans la dernière difficulté de cette 14e étape : la montée au col de Saint-Louis est longue de 4,7 km, à une pente moyenne de 7,4 %.

Le point sur la course, Martin virtuel 2e du général

A 23 kilomètres de l'arrivée, on retrouve un homme en tête : le Néerlandais Bauke Mollema. Il a 1'10" d'avance sur Poels (Baharain Victorious), Woods (Israel-Start Up Nation), Cattaneo (Deceuninck-Quick Step), Chaves (BikeExchange), Fraile (Astana), Meintjes (Intermarché-Wanty Gobert), Konrad (Bora-Hansgrohe), Higuita (EF-Nippo), G.Martin (Cofidis), Rolland, Pacher (B&B-KTM), Madouas (Groupama-FDJ) et Gesbert (Arkea-Samsic).

Le peloton est à 5'42"... et Guillaume Martin se retrouve virtuellement deuxième du classement général !

Gros numéro de Mollema

Lorsqu'il avait gagné la 15e étape du Tour de France 2017, au Puy-en-Velay, Mollema avait déjà avait attaqué de loin, en solitaire, à 25 kilomètres de l'arrivée. Il est parti d'encore plus loin aujourd'hui. Son avance sur le groupe de contre est de 1'10" et il lui reste 27 kilomètres à parcourir.

Mollema peut-il le faire ? L'avis de Cyrille Guimard

Membre de la Dream Team RMC Sport, Cyrille Guimard avait pronostiqué un succès de Bauke Mollema ce matin. Mais il commence à douter... "Je pense que c'est un peu prématuré de partir si loin, et ça ne s'affole pas derrière." A 31 kilomètres de l'arrivée à Quillan, et avec encore un col difficile à passer, Mollema compte 50" d'avance sur ses poursuivants. Le peloton est à 5 minutes.

Mollema insiste

L'écart entre Mollema et le reste du groupe de tête est désormais de 40 secondes, à 37 kilomètres de l'arrivée. Attention au Néerlandais, qui n'est pas n'importe qui : à 34 ans, il a déjà levé les bras sur le Tour de France (2017) et la Vuelta (2013). Il a également remporté le Tour de Lombardie il y a deux ans.

Mollema s'isole à l'avant

Se sent-il capable de boucler 40 kilomètres en solitaire ? Le Néerlandais Bauke Mollema vient d'attaquer dans la descente. Pour l'instant, ça ne s'affole pas derrière.

Retour de Woods

Le Canadien n'a pas traîné. Tombé un peu plus tôt dans la descente, Michael Woods signe déjà son retour dans le groupe de tête. Il y a à nouveau 14 coureurs à l'avant dont 5 Français (Martin, Rolland, Pacher, Madouas, Gesbert). L'écart avec le peloton est de 4'07" à 43 kilomètres de l'arrivée.

Chute de Woods !

Le Canadien se retrouve à terre après avoir glissé dans un virage ! Touché à la jambe gauche, il remonte vite sur son vélo pour tenter de recoller le plus rapidement possible au reste du groupe de tête.

Rolland remet ça

Décidément, Pierre Rolland (B&B Hotels) a très, très envie de tester ses adversaires. Le Français place une nouvelle accélération, avant de se raviser. A 50 kilomètres de l'arrivée, le groupe de tête compte quatre minutes d'avance sur le peloton.

Martin et Cattaneo les mieux placés

Ils ne représentent pas un danger immédiat pour Tadej Pogacar et son maillot jaune, mais ils peuvent réussir un joli rapproché au classement général : présents dans le groupe de tête, le Français Guillaume Martin et l'Italien Mattia Cattaneo occupaient ce matin les 9e et 11e places du général, à 9'29" et 15'35" de Pogacar.

Le joli coup de Poels

Belle bataille entre Michael Woods et Wout Poels pour le classement de meilleur grimpeur, et c'est le Néerlandais qui parvient à passer en tête au sommet de la côte de Galinagues au prix d'un gros effort. Poels empoche deux points de plus et devient virtuellement le nouveau maillot à pois de ce Tour de France.

Les banderilles de Rolland et Pacher

On sent que ça se teste pas mal dans le premier groupe. Les B&B Hotels, Quentin Pacher et Pierre Rolland, placent quelques banderilles, sans faire de différences. Le peloton est pointé à 3'30" à 58 kilomètres de l'arrivée.

Regroupement à l'avant !

On retrouve maintenant cinq Français dans le groupe de tête avec Guillaume Martin, Pierre Rolland, Quentin Pacher, Valentin Madouas et Elie Gesbert. Ils sont accompagnés par Poels, Woods, Cattaneo, Chaves, Fraile, Meintjes, Konrad, Higuita et Mollema. Ce groupe s'attaque à la côte de Galinagues (une montée de 2,2 km à une pente moyenne de 9 %). Une bonne occasion de voir qui est en forme et qui bluffe.

Les Français font le forcing

Plus que 10" de retard sur le groupe de tête pour Pierre Rolland, Quentin Pacher (B&B-KTM), Valentin Madouas (Groupama-FDJ) et Elie Gesbert (Arkea-Samsic). Les 4 Français insistent dans la descente.

Ça se regroupe en tête, Martin bien présent

Poels, Woods et Cattaneo ont compris qu'ils avaient plutôt à intérêt à attendre leurs poursuivants. On assiste donc à un regroupement en tête avec désormais un groupe de dix coureurs à l'avant. A 70 kilomètres de l'arrivée à Quillan, ils ont 1'23" d'avance sur un quatuor français (Rolland, Madouas, Pacher, Gesbert) et 2'38" sur le peloton.

La composition du groupe de tête : Poels (Bahrain Victorious), Woods (Israel-Start Up Nation), Cattaneo (Deceuninck-Quick Step), Chaves (BikeExchange), Fraile (Astana), Meintjes (Intermarché-Wanty Gobert), Konrad (Bora-Hansgrohe), Higuita (EF-Nippo), G.Martin (Cofidis) et Mollema (Trek-Segafredo).

Bonne opération pour Woods

Le Canadien Michael Woods devance le Néerlandais Wout Poels au col de la Croix des Morts et empoche cinq points pour le classement de la montagne.

Un quatuor français en contre

Pierre Rolland, Quentin Pacher, Valentin Madouas et Elie Gesbert sont pointés à 1'52" du trio de tête. Guillaume Martin est beaucoup plus près, à seulement 30". Il est accompagné par des costauds : Esteban Chaves, Omar Fraile, Louis Meintjes, Patrick Konrad, Sergio Higuita et Bauke Mollema.

Trois hommes à l'avant

Cattaneo a opéré la jonction avec Poels (Bahrain Victorious) et Woods (Israel Start Up Nation). Ce trio pourrait être rejoint dans quelques minutes par un groupe de sept autres coureurs: Chaves (BikeExchange), Fraile (Astana), Meintjes (Intermarché-Wanty Gobert), Konrad (Bora-Hansgrohe), Higuita (EF-Nippo), G.Martin (Cofidis) et Mollema (Trek-Segafredo). Deux contre-attaquants se dégagent à l'avant du peloton, pointé à deux minutes.

Le duo de tête creuse sur le peloton

La prochaine difficulté interviendra dans cinq kilomètres pour les hommes de tête, le col de la Croix des Morts, une ascension de 7 kilomètres à 5,7% de moyenne. Le peloton pointe à 1'40 de Poels et Woods qui ouvrent la route.

Poels passe en tête au sommet du col de Montségur

Plus malin que Woods, Poels est revenu à sa hauteur avant de placer une banderille pour le devancer sur la ligne et basculer en tête. Les deux vont poursuivre leur collaboration. Derrière, six hommes ne devraient pas rencontrer trop de difficultés pour les rejoindre dans la descente. Guillaume Martin a rejoint le groupe de Fraile et Higuita, qui pointe à 46" secondes du duo de tête. Le peloton est à 1'15.

Guillaume Martin s'échappe à son tour

Guillaume Martin se la tente en solitaire, le grimpeur de la formation Cofidis a 50 secondes à boucher sur les hommes de tête. Le peloton est contrôlé par la formation UAE Emirates du maillot jaune, le Slovène Tadej Pogacar.

Woods avec les hommes de tête

Le duo est un trio depuis que Woods a opéré la jonction avec Poels et Cattaneo. Cinq hommes (Chaves, Fraile, Meintjes, Konrad, Higuita) sont en chasse, intercalés entre le peloton et le groupe de tête.

Deux hommes à l'avant

Mattia Cattaneo et Wout Poels sont à l'attaque dans le col de Montségur (2e cat.), les deux coureurs ont créé un premier écart de 30 secondes sur le peloton. Woods est parti à la poursuite du duo de tête. Benoit Cosnefroy est en difficulté à l'arrière du peloton.

Un peloton toujours aussi agité

Wout Van Aert refait surface et accélère à l'approche des premières rampes du col de Montségur (2e cat.). Il est suivi de près par Sonny Colbrelli et Geraint Thomas. Les coureurs sont entrés dans les 100 derniers kilomètres de cette 14e étape.

Tout est à refaire

80 kilomètres en 1h et 42 minutes pour les échappés, mais le peloton est groupé désormais. Vincenzo Nibali relance immédiatement dans la traversée de Lavelanet.

Rickaert prend les 20 points du sprint intermédiaire

Rickaert produit son effort pour passer en tête au sprint intermédiaire, il empoche 20 points. Il n'y a plus que deux hommes en tête, Devenyns et Rickaert, avec une poignée de secondes d'avance sur le peloton.

Une étape qui laissera des traces

Les volontaires sont toujours aussi nombreux à vouloir sortir du peloton, mais le moment est mal choisi, alors qu'il se rapproche des hommes de tête à quelques kilomètres du sprint intermédiaire. On relance dans tous les sens à l'avant du peloton. Le rythme est toujours aussi intense après 1h37 de course, et le gros de l'étape est encore devant.

Les hommes de tête incapables de s'échapper

Alors qu'elle avait perdu du terrain dans la descente, l'échappée a repris des couleurs depuis. Les cinq hommes de tête possèdent près de 30 secondes d'avance sur l'avant-garde du peloton. Insuffisant toutefois pour espérer aller au bout. D'autant qu'à l'avant du peloton, en file indienne, on roule toujours aussi fort.

Sbaragli en tête au sommet

Sbaragli est passé en tête au sommet du col du Bac. Les hommes d'un peloton très étiré se sont rapprochés de la tête de course, qui pointe à 11". On devrait assister à un regroupement dans le descente. Il reste 130 kilomètres à parcourir.

Les hommes de tête dans la montée au col du Bac

Turgis (TotalEnergies), Chevalier (B&B-KTM), Skujiins (Trek-Segafredo), Rickaert et Sbaragli (Alpecin-Fenix) entament la première des cinq difficultés répertoriées, une ascension de 3,1 km à 5,3 % de pente moyenne. Leur avantage est de 35'' sur l'avant-garde du peloton. Rien n'est encore décisif, d'autant que ça bouge toujours énormément à l'avant.

Alaphilippe (re)tente sa chance

Magnus Cort Nielsen insiste, Julian Alaphilippe est revenu à sa hauteur, car c'est peut-être la bonne roue à prendre pour le Français, s'ils parviennent à creuser l'écart pour revenir sur les hommes de tête. Le peloton n'a pas encore validé les échappés. Les attaques s'intensifient, l'étape est nerveuse.

Cinq hommes à l'avant

Sbaragli (Alpecin) s'est relevé pour attendre ses poursuivants. Turgis (TotalEnergies), Chevalier (B&B-KTM), Skujiins (Trek-Segafredo) et Rickaert (Alpecin-Fenix) finissent par opérer la jonction. Les cinq hommes de tête n'ont plus que 37" d'avance. Madouas et Périchon tentent de sortir en contre.

La grosse cote Valverde

On bataille à l'avant du peloton

Ils sont quatre à la poursuite de Sbaragli, qui possède 1'36 d'avance sur le peloton. Le groupe intercalé compte 34" de retard sur l'homme de tête. On relance à l'avant du peloton, avec David Gaudu notamment. Kasper Asgreen tente de s'extirper du peloton.

Warren Barguil: "C'était la chute de trop"

Alors qu'il avait coché la 14e étape sur laquelle il espérait briller, le coureur français Warren Barguil a été obligé d'y renoncer. Tombé la veille, Warren Barguil quitte le Tour de France sur un abandon pour la première fois de sa carrière. Un crève-cœur: "Oui c'est un gros crève-cœur, a-t-il confié à Ouest France avant le départ du peloton. Le Tour, c’est pour moi quelque chose de très important. J’y ai levé les bras deux fois. Ça fait partie de ma vie. Quand on dit que lorsqu’on fait le Tour et que cela marque à vie, c’est la vérité. Quitter la route du Tour était quelque chose d’inconcevable jusqu’à hier. J’ai eu du mal à finir l’étape, j’avais vraiment mal à la fesse droite et au dos. Ce matin au réveil, j’ai discuté avec les directeurs sportifs et le staff médical. La décision a été celle de ne pas prendre le départ. Pour des raisons de santé. Parce que j’ai souffert de mes deux chutes. Je pensais bien récupérer dans les Alpes. Malheureusement, il y a cette chute d’hier à 65 km/h. J’ai fini 15 mètres derrière. C’était la chute de trop."

Sbaragli en solitaire

Le coureur d'Alpecin-Fenix Kristian Sbaragli est sorti en solitaire et roule avec 45'' d'avance. Anthony Turgis et Maxime Chevalier sont partis à sa poursuite.

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Un nouvel échec pour l'échappée

Le groupe emmené par le Français Julian Alaphilippe a été repris par le peloton au kilomètre 25.

Du mouvement à l'avant

Beaucoup d'intensité sur ce début d'étape. Le groupe Alaphilippe possède dix petites secondes d'avance sur le peloton, les trois échappés ne parviennent pas à gagner du terrain. Ils pourraient obtenir du renfort rapidement.

Alaphilippe se fait la malle

Le coureur français de la formation Deceuninck Quick-Step se donne du mal à l'avant pour faire la différence, mais le peloton n'est pas encore décidé à laisser des hommes s'échapper. Le champion du monde roule avec Nibali, Pacher et Mohoric.

C'est déjà terminé pour l'échappée

Julian Alaphilippe prend la roue de Dylan Teuns, Vincenzo Nibali n'est pas loin, les costauds prennent les choses en main à l'avant du peloton. Geschke et De Gendt se relèvent, l'échappée est terminée au kilomètre 13.

Quatre coureurs à l'avant

Thomas De Gendt est sorti avec trois autres coureurs , Geschke, Kruijswijk et Wright. Sonny Colbrelli se dresse à son tour sur les pédales pour prêter main forte à ce petit groupe qui compte environ 10 secondes sur un peloton qui roule à vive allure.

Temps mort dans le peloton, toujours pas d'échappée

Du mouvement à l'avant mais toujours pas d'échappée formée. Dylan Theuns a tenté de relancer un peloton en file indienne, Wout Van Aert est vigilant. On assiste depuis à un temps mort.

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C'est parti pour la 14e étape

Les premières attaques ont été lancées dès le baisser de drapeau, Oliver Naesen a allumé la première mèche, c'est parti très fort !

Le départ réel approche

Le départ réel sera donné dans quelques instants. Les coureurs vont encore défiler sur un kilomètre avant d'être libérés.

Signes de commotion cérébrale pour Kragh Andersen

Le Danois Soeren Kragh Andersen (DSM) a montré des signes de commotion cérébrale après sa chute dans la 13e étape, révèle son équipe DSM. Le coureur a renoncé à prendre le départ de la 14e étape. "Nous avons surveillé de près Soeren (Kragh Andersen) pendant la soirée et nous avons très rapidement décidé qu'il n'était plus apte à courir après avoir vu des signes de commotion cérébrale", a expliqué le médecin de l'équipe DSM, Camiel Aldershof. "Soeren va maintenant prendre une période de repos complète et nous continuerons à évaluer ses progrès, avant d'envisager son retour sur le vélo."

Soren Kragh Andersen abandonne à son tour

Le coureur danois de la formation DSM, pris dans une chute la veille, lui aussi, à environ 60 kilomètres de l’arrivée, dans une partie sinueuse, a choisi de ne pas remonter sur son vélo. Il faisait partie des coureurs envoyés dans un petit ravin: "Je suis vraiment déçu, je n’en avais pas envie, mais au fond de moi je sais que c’est la seule décision raisonnable", a expliqué le coureur de 26 ans sur le site officiel de son équipe. Il s’agit du deuxième abandon en quatre participations de Kragh Andersen, qui avait remporté l’année dernière deux étapes, à Champagnole et à Lyon.

Barguil renonce avant la 14e étape

L'ancien champion de France Warren Barguil a renoncé à poursuivre le Tour de France samedi matin avant le départ de la 14e étape à Carcassonne, a annoncé son équipe Arkea-Samsic.

Barguil a été pris dans la chute collective de l'étape de vendredi qui a provoqué les abandons de trois coureurs avant l'arrivée, le Britannique Simon Yates, l'Australien Lucas Hamilton et l'Allemand Roger Kluge. 

"Je voulais finir l'étape et aussi le Tour mais c'est la chute de trop", a déclaré Barguil samedi matin. "J'ai des séquelles au niveau du dos et du fessier, j'ai du mal à forcer de la jambe droite". 

"J'avais coché cette étape, elle me correspondait", a regretté le Breton à propos de l'étape menant de Carcassonne à Quillan. "C'est pour moi un gros crève-coeur, j'ai vécu beacoup d'émotions sur le Tour, c'est dur d'abandonner." 

Vendredi soir, l'équipe française avait dressé le bilan médical de la journée. "Warren Barguil présente des plaies superficielles sur l'ensemble du dos, ainsi qu'une contusion de la cheville droite et de gros hématomes au niveau du fessier et des ischios", avait précisé Arkea-Samsic. 

Une étape à l'avantage des baroudeurs

La 14e étape du Tour de France sera très favorables aux baroudeurs dans une étape accidentée où les 60 premiers kilomètres sont peu sélectifs dans les vallonnements du Razès rappelant les collines toscanes. 

La course grimpe ensuite, par une montée classée en deuxième catégorie, jusqu'au site emblématique du catharisme, au pied du "pog" de Montségur théâtre d'un terrible bûcher en 1244. Trois autres ascensions restent encore à faire, la dernière (col de Saint-Louis) située à l'entrée des 20 derniers kilomètres. 

Au pied de ce col, trop pentu pour les sprinteurs (4,7 km à 7,4 %), le Tour passe par le spectaculaire viaduc de l'Escargot, en forme de colimaçon. Le col de Saint-Louis pourrait être le théâtre d'une belle bagarre entre cadors du peloton. Les derniers kilomètres, en descente ou faux-plat, mènent à l'arrivée à Quillan. 

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