RMC Sport

Un code de conduite strict

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On ne fait pas n’importe quoi sur les routes du Tour de France. En plus de radio tour, les véhicules placés sur le parcours de la course doivent suivre à la lettre les consignes données par les régulateurs.

La machine est particulièrement bien huilée. Il faut dire qu’avec 130 voitures et 70 motos qui se pressent sur le parcours course du Tour de France, le moindre accroc est interdit. Au risque d’assister à des images chocs comme celle diffusées en boucle après qu’un véhicule ait percuté Johnny Hoogerland et Juan Antonio Flecha. Alors pour que tout se passe sans drame deux régulateurs en motos sont chargés d’assurer la « fluidité » du trafic. Le premier régulateur se place en tête de course, pendant que son collègue prend place à l’arrière du peloton.

Ce sont eux qui gèrent toute la circulation des véhicules. Ils communiquent par gestes, notamment avec les motos presse et leur donnent l’autorisation de passer ou non aux côtés des coureurs. Le moindre déplacement sans leur accord est formellement interdit. En cas d’échappée, les motos ont ainsi l’autorisation de se positionner entre le peloton et les fuyards, à condition que l’écart soit supérieur à deux minutes. Sans échappée, le placement est libre « On ne reconnaît pas le parcours, nous concède un des motards du Tour. On ne prend pas de risque. Les régulateurs connaissent la route. C’est pour cela qu’ils nous guident et nous donnent l’autorisation. »

En montagne, la situation est légèrement différente. L’éclatement des groupes de coureurs oblige les régulateurs à demander aux motos presse de se positionner en tête de course. Avec des routes étroites, des ravins et des supporters massés à quelques mètres seulement des coureurs, pas question de prendre le moindre risque. Ce sont ainsi eux qui font la pluie et le beau temps. Et gare si certains tentent d’échapper à leur vigilance. La sanction est ferme et sans appel : l’exclusion.