Van den Broeck jette l’éponge

Victime de la chute massive d’hier à Marseille, le Belge Jurgen Van den Broeck (Lotto-Belisol) a été contraint ce jeudi matin à l’abandon. Le 100e Tour de France perd l’un de ses premiers prétendants au podium, avant même d’aborder les Pyrénées.

La Belgique devra attendre. Alors que le Plat pays misait sur Jurgen Van den Broeck pour rafraichir l’histoire et voir enfin l’un des siens se hisser sur le podium du Tour pour la première fois depuis 1981 et Lucien Van Impe, le coureur de la Lotto-Belisol a mis le clignotant à droite. Et se résoudre à l’abandon, la mort dans l’âme, après un ultime test ce matin sur les rouleaux, avant le départ de la 6e étape d’Aix-en-Provence.

Pris dans la chute massive survenue hier à 300 mètres de l’arrivée jugée à Marseille, Van den Broeck souffre d’un genou (contusion + gonflement). Déjà, en 2011, le Belge avait dû jeter l’éponge à cause d'une chute et d’une fracture à l’omoplate. « On ne peut pas faire autrement, a twitté le coureur sur son compte. C’est le pire moment de ma carrière. Je n’ai pas pu dormir cette nuit à cause de la douleur. Je ne peux ni marcher ni pédaler ».

Sergeant : « Dramatique pour nous »

« Évidemment, c’est dramatique pour nous, a reconnu le manager de l’équipe, Marc Sergeant. « Jurgen travaillait à cet objectif principal et pour la seconde fois en quatre ans, il doit quitter la course en raison d’une chute. Souvent, on nous demande si c’est possible de prendre le départ avec deux leaders. Notre objectif de gagner des étapes avec Greipel reste intact. Les autres garçons auront leur chance. »

Bon rouleur, bon grimpeur, cet ancien lieutenant de Lance Armstrong à l’US Postal était un abonné aux quatrièmes places, lui qui avait buté sur la troisième marche du podium en 2010 et 2012.