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Bouhanni : « Une course qui fait rêver »

Nacer Bouhanni (au centre)

Nacer Bouhanni (au centre) - -

Le champion de France sera l’un des favoris de Paris-Tours ce dimanche pour la dernière classique de l’année. A 22 ans, le sprinteur de la FDJ a l’intention de conclure en beauté une saison exceptionnelle. Et il ne s’en cache pas.

Vous allez vous élancer avec un statut de favori sur Paris-Tours. Comment vivez-vous cela ?

C’est un peu normal. J’ai remporté la semaine dernière l’étape finale du circuit franco-belge, enchaîné avec une deuxième place à Bourges. Alors oui, je serai l’un des favoris. C’est un des derniers objectifs de la fin de saison. Je vais l’aborder avec beaucoup de motivation et d’envie. J’ai fait tout ce qu’il fallait pour arriver en bonne forme sur cette dernière course.

Quelle image avez-vous de cette course ?

C’est une course qui fait rêver tout sprinter. Comme Milan-San Remo, je la classe à ce niveau. Elle est redescendue du Pro-Tour (en 2007) mais c’est une très belle classique, avec Jacky Durand, Richard Virenque ou Frédéric Guesdon au palmarès. C’est une course qui sourit aux Français.

Votre titre de champion de France a-t-il changé quelque chose ?

Forcément, on est plus reconnu sur le bord des routes avec le maillot bleu-blanc-rouge. Dans le peloton aussi, il y a peut-être plus de respect. Mais après, il faut pédaler. On ne va pas dire que ça me déplait. C’est bien, c’est glorifiant. Quand on enfile un maillot de champion, on est content et fier.

Vous allez enfiler des gants à la fin de la saison. Dans quel but ?

Juste faire des entraînements physiques, avec un peu de contacts aussi. J’ai envie de faire de la boxe depuis tout jeune. Ça m’a toujours plu et j’ai besoin de ça. C’est un vrai plaisir pour moi de monter sur un ring.

N’avez-vous pas été trop déçu de ne pas participer au Tour de France ?

C’était prévu comme ça en début de saison. Hutarovich devait le faire, moi j’ai fait mon premier grand tour en Espagne. J’espère que je pourrai faire le Tour de France l’année prochaine.

Propos recueillis par Georges Quirino