Voigt met les pendules à l’heure

Voigt entre dans la légende. - AFP
Malgré ses 43 ans et ses dix-sept années passées dans le peloton, Jens Voigt n’a fait qu’une bouchée du mythique record de l’heure. Armé d’un vélo de piste de nouveau toléré depuis cet été par l’UCI, le coureur de Trek Factory Racing a rafraîchi la meilleure marque mondiale détenue depuis 2005 par le modeste coureur tchèque Ondrej Sosenka, en avalant 51,115 km dans l’heure, contre 49,700 pour le précédent détenteur.
Voigt -qui a décidé de mettre un terme à sa carrière sportive sur ce record- a surtout remis les pendules à l’heure en rafraîchissant une marque qui commençait à être couverte de poussière et qui semblait tomber inexorablement aux oubliettes en raison d’un règlement trop restrictif qui ne tolérait que les bons vieux vélos « à la papa ». Un anachronisme, à l’heure des révolutions technologiques, cadres allégés et autres avancées aérodynamiques.
Plus fort que Merckx et Boardman
Le coureur allemand rejoint donc au palmarès les Merckx, Moser, Obree, Boardman, Indurain, Rominger et autre Bordman. Mais il ne devrait pas squatter bien longtemps les tablettes puisque Bradley Wiggins et Fabian Cancellara, cadors du peloton et coureurs au palmarès autrement plus garni, envisagent de s’y coller à leur tour. A condition d'être bien ponctuel et de ne pas courir plusieurs lièvres à la fois car une tentative de record de l'heure ne se prépare pas à la légère.