Pourquoi UFC 2 risque de vous mettre KO

Parce qu’il est encore plus réaliste que le premier
Le premier UFC avait déjà fait très fort en la matière. Mais là, EA Sports a placé la barre encore plus haut. On pense bien sûr à l’ambiance et à l’atmosphère autour de l’Octogone (le nom du ring de l’UFC, ndlr), sacralisé par des jeux de lumières somptueux et la reproduction fidèle des entrées des fighters. Mais aussi à la modélisation quasi parfaite des combattants et au rendu de l’impact des coups sur leurs corps.

Visage tuméfié, coupures, nez cassé, œil poché, saignements sur les bras, tout y passe et tout concorde, surtout, avec ce que l’on voit toutes les semaines à la télévision. Bref, UFC 2 surpasse largement son prédécesseur dans le photoréalisme (mention spéciale pour les KO, criants de vérité), avec une vraie cohérence dans le style de combat des uns et des autres. On y reviendra.
Parce qu’il est technique comme jamais
Avant, dans UFC premier du nom, distribuer des gnons en série était plus qu’une option, au point de frustrer les amoureux transis de combats réalistes et bien rythmés. Mais ça, c’était avant. UFC 2 oblige désormais le joueur à établir une véritable stratégie. D’abord, parce qu’il faudra impérativement s’adapter à la garde de l’adversaire (haute ou basse) et donc varier ses coups. Ensuite et surtout parce que les échanges sont dorénavant plus courts, notamment en raison d’une gestion plus tatillonne de la fatigue.

En clair, on ne pourra plus distribuer de mandales à tour de bras, sous peine de subir un fâcheux coup de bambou, de ne plus pouvoir décemment lever le bras et… de s’exposer illico presto à une sévère réplique de la part de son adversaire. Les dégâts reçus auront aussi un impact sur votre façon de combattre et réduiront momentanément la portée et la puissance de vos coups. Bref, pour l’emporter, il faudra toujours en garder sous le coude (un peu), dans les gants (beaucoup) et les chaussettes (aussi).
Parce qu’il est à mettre (presque) entre toutes les mains
Sauf celles des tout-petits évidemment. Non, ce que l’on veut dire par là, c’est qu’UFC 2 jouit d’une jouabilité beaucoup plus simplifiée que celle de la précédente version, notamment en ce qui concerne la lutte au sol. Désormais, un petit menu déroulant s’affiche à l’écran pour vous indiquer les possibilités qui vous sont offertes. Full Gard, position haute, à vous de choisir.
L’avantage sera donné au joueur le plus rapide dans sa sélection, à condition qu’elle corresponde à l’opposé du choix de son adversaire. Vous avez saisi ? Il y aura donc une petite part d’anticipation dans votre façon de défendre ou de placer une soumission. On salue d’ailleurs la simplicité des prises au sol, puisqu’une simple pression sur le stick droit suffira à envoyer votre adversaire au tapis. Easy.

Parce qu’il y a Ronda, mais aussi Mike et Bruce
Avec 250 combattants au menu, on ne risque clairement pas de s’ennuyer. On retrouve bien évidemment les deux égéries de cette suite, Ronda Rousey et Conor McGregor, mais aussi sa victime lors de l’UFC 194, José Aldo, les légendaires Anderson Silva et Georges St-Pierre et des guests de prestige comme Mike Tyson et… Bruce Lee. Mais pas de Français, n’en déplaise à nos représentants Cyril Asker, Francis N’Gannou et Taylor Lapilus.

Si le casting d’UFC 2 empile donc une sacrée masse de muscles, il le fait surtout avec une certaine fidélité. En clair ? Vous ne pourrez pas faire tout et n’importe quoi avec le fighter que vous aurez choisi. S’il est spécialiste du sol (prises et soumissions), cela ne sert donc à rien de vous lancer dans un concours de tatane avec votre adversaire. Et inversement. Une vraie différence positive avec le premier UFC, beaucoup plus permissif à ce niveau.
Parce que comme FIFA, il y a un mode Ultimate Team…
… et qu’il est bien sympa. Autrement dit, bien pensé pour séduire l’amateur pur et dur d’UFC comme le novice de la discipline. En exportant le mode de jeu qui fait aujourd’hui le succès de sa licence phare FIFA, EA Sports n’a pas pris de risques. Mais il a offert une sacrée durée de vie à un jeu qui, par le passé, avait tendance à ronronner très vite.

Comment ? En invitant chaque joueur à créer sa propre équipe de fighters, répartis dans cinq catégories de poids. Cinq… comme le nombre maximum de combattants à façonner soi-même, avec un système de cartes à débloquer, de boosts de forme et de performances, ainsi que des compétences à attribuer. Bref un mode de jeu assez addictif et diablement efficace.
Parce que vous n’allez jamais lâcher la manette
C’est la principale garantie offerte par UFC 2. Outre le mode Ultimate Team, on peut prendre part à des combats classés (Combats de Divisions) avec pour objectif de remporter le titre ultime en ligne. On a également la possibilité, via le mode Carrière, de créer son propre combattant (ou combattante) et de l’amener à la gloire suprême après avoir fait ses preuves lors de l’émission de télé-réalité The Ultimate Fighter. Un mode réaliste aussi : en fonction des coups reçus au cours de vos combats, votre fighter partira plus ou moins vite à la retraite !

Ajoutez à cela la possibilité, avec le mode KO, de combattre uniquement debout (distribution de pêches garantie !), de disputer des matches en ligne non-classés, de créer son propre événement UFC (et donc sa liste de belligérants) et de le partager avec d’autres joueurs et, enfin, de réussir quelques scénarios imposés (mode Défi) ou de revivre le choc de l’UFC 189 entre Robbie Lawler et Rory McDonald, vous avez compris : vous n’êtes pas prêt de lâcher UFC 2…