Amandine Henry : la finale de Ligue des champions, « l’accomplissement de 9 années »

- - AFP
Certains joueurs de football ont eu le privilège de quitter leur club de cœur par la grande porte. Amandine Henry, 26 ans, aura cette chance. Avant de s’envoler pour Portland et le championnat américain, l’internationale française (48 sélections) relève un dernier défi, jeudi, en finale de ligue des Champions face à Wolfsburg (18h00).
Nostalgique, Amandine Henry évoque ses neuf années lyonnaises, sa dernière finale, et explique son grand saut vers le continent américain. « C’est que du bonheur, après il y a toujours eu des coups durs, mais aussi beaucoup de trophées, j’ai eu un beau palmarès. Je suis super contente, j’ai passé de supers moments avec toutes mes coéquipières. »
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« C’est le plus gros trophée »
« Cette finale serait l’accomplissement de neuf années, même si il y a eu d’autres trophées aussi. J’aimerai partir la tête haute et fêter comme il se doit la fin de saison avec les coéquipières avant de partir à Portland. La ligue des Champions a toujours une saveur particulière parce qu’on rencontre les meilleures clubs européens. C’est le plus gros trophée qu’on puisse avoir en club. »
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« Un choc des champions »
« On a remporté les deux équipes, l’OL et Wolfsburg, deux fois la Ligue des Champions. Cela ressemble à un choc des champions ! Ça fait deux ans qu’on loupe le coche en coupe d’Europe, là on a vraiment à cœur de l’emporter et j’espère que tout va se finir en beauté. On ne s’attendait pas à remporter nos matches avec de si gros scores. Sur un match tout est possible, il faut que l’on reste sérieuse jusqu’au bout. »
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Portland, le nouveau départ
« Ça fait 9 ans que j’étais ici, j’ai vécu de très belles années, mais j’ai fait le tour puisque j’ai gagné tous les trophées inimaginables. J’ai toujours rêvé d’avoir une expérience à l’étranger dans ma carrière parce que j’ai envie de découvrir une autre culture et une autre façon de travailler. J’ai hésité parce quitter l’OL qui est vraiment un grand club, et en même temps j’ai fait ce que j’avais à faire ici. Si à 26 ans, je ne pars pas maintenant, je ne le ferai jamais. »
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« Là-bas, les filles sont des stars »
« Quand Portland m’a appelé, j’étais très étonnée, c’est vraiment la nation du foot féminin. Là-bas, c’est le premier sport que pratique une fille, c’est vraiment réputé. C’est totalement ancré dans les têtes et les filles sont des stars. »