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Blanc, la dolce vita avant la tempête

Laurent Blanc

Laurent Blanc - -

Attendu en fin de semaine à Paris pour s’expliquer dans l’affaire des quotas, le sélectionneur de l’équipe de France est en cure à Merano, au Nord-est de l’Italie. Notre reportage sur les traces d’un homme en quête de tranquillité.

Un écrin luxueux et calme, au cœur des montagnes. Du grand confort, des soins et des bains de soleil. Une cure régénératrice qui attire les stars du show-biz et du foot, de Johnny Hallyday à Zinedine Zidane. A Merano, à 1 000 kilomètres d’un siège de la Fédération française de football en ébullition, Laurent Blanc est à l’écart, depuis quelques jours, du tumulte provoqué par la révélation en fin de semaine dernière de l’affaire des quotas. Au Nord-est de l’Italie, en peignoir et en chaussons, le sélectionneur a retrouvé ses habitudes.

L’Espace Henri Chenot, son palace, il s’y rend chaque année depuis la fin de sa carrière de joueur en 2003. Après une conférence de presse vendredi dernier à Bordeaux et ses excuses le lendemain dans un communiqué, Laurent Blanc s’est envolé pour Merano. Sur le parking de l’établissement, les voitures des clients, exclusivement des grosses berlines et des 4x4 de luxe, ne mentent pas quant au standing du lieu. Pour une semaine en chambre single classic, la plus ‘‘modeste’’, les clients doivent débourser 4 170 euros.

Bernès est venu le retrouver

Un montant auquel il faut rajouter les 250 euros de la visite médicale obligatoire. Des suites sont évidemment disponibles pour les plus exigeants. A ce tarif, l’ambiance se doit d’être impeccable. Dans le hall d’entrée, une fois passée la quinzaine de palmiers qui balisent le bâtiment, les sols en marbre, les colonnes, les grands miroirs et les épais tapis renforcent l’impression d’un monde à part.

Une parenthèse enchantée qui n’est pas étouffée par la sécurité. Seuls les salariés de l’hôtel sont aux petits soins pour une clientèle plutôt âgée et bronzée. Mercredi, au palace Merano, il n’y avait qu’une seule personne qui ne portait pas le peignoir d’usage. C’était Jean-Pierre Bernès, l’agent de Laurent Blanc, avec son téléphone à la main. Il l’a rejoint avec une perspective extrêmement importante à préparer. Un retour à Paris, vendredi ou samedi. Et un passage devant la commission d’enquête qui devrait générer une tension sans commune mesure avec la paisible vie au palace.

LP avec RM à Merano