Blanc ne veut pas lâcher

La pression n’a jamais été aussi forte sur le sélectionneur des Bleus. Mais si son moral est touché, il ne pense pas démissionner pour l’instant.

Bien que meurtri par l’affaire des quotas et des réactions qui en ont suivi, Laurent Blanc n’a visiblement pas l’intention de démissionner. Selon ses proches, il n’est pas dans cet état d’esprit. Il a bien l’intention d’aller au bout de sa mission avec les Bleus, soit jusqu’en juin 2012. Ensuite ? Il avisera.

Le fait d’entraîner l’équipe de France a toujours été l’une des grandes priorités de sa carrière. A priori, il ne souhaite pas que tout cela soit anéanti par une affaire dans laquelle il ne sent pas responsable. Surtout, en quittant ses fonctions de lui même, il donnerait l’impression de donner raison à ses détracteurs. Or, c’est tout ce qu’il veut éviter en dépit des fautes (propos, communication...) qu’il a pu commettre.

Il rentre vendredi

D’autant qu’au sein des décideurs fédéraux, personne ne souhaite son départ. Le vice-président de la FFF, Christian Teinturier l’a affirmé ce jeudi. « Je souhaite qu’il reste. C’est un bon entraîneur. Il a commence un travail très intéressant. » En Italie où il « se repose » quelques jours à Merano, les rumeurs les plus folles commencent pourtant à circuler. Blanc est en effet annoncé à l’Inter ou à la Juventus.

A priori, ce ne sont que des bruits sans fondements. Blanc, qui est accompagné de son conseiller Jean Pierre Bernés en Italie, n’a rencontré personne. Il sera à Paris ce vendredi et devrait être entendu dans la foulée par la commission d’enquête. Un nouveau moment difficile à passer pour le sélectionneur. Lot de consolation, la ministre des sports, Chantal Jouanno, qui l’a eu au téléphone, lui a assuré la confidentialité de l’entretien.

MB