Boudjellal continue son clash avec le propriétaire du SC Toulon qu'il veut racheter

Le projet de Mourad Boudjellal a fait réagir. Le président du Racing Club de Toulon, qui a vendu la propriété du RCT à Bernard Lemaître, veut passer du rugby au football, en reprenant cette fois le Sporting Club de Toulon. Claude Joye, actionnaire majoritaire du club, a déjà fermé la porte à l'arrivée de Boudjellal à plusieurs reprises. Des déclarations peu appréciées par ce dernier.
"Si on compare nos CV, il n'est pas invité"
"Je ne le connais pas donc je ne vais pas dire du mal de lui, mais un peu quand même parce qu'il en a dit de moi, a réagi Boudjellal sur le média de supporters toulonnais, RazCast TV. Sur mon côté farfelu, je suis le suis sûrement mais si on compare nos CV, il n'est pas invité. J'ai un parcours, qu'il se renseigne. C'est sûrement parce que je suis farfelu que le président de la République m'a demandé de faire sa première à Bercy. Et que j'ai reçu la Légion d'honneur. Ou c'est peut-être pour mes spectacles sur Rire et Chansons. Il ne faut pas dire n'importe quoi."
"On est dans les 15 premières villes de France"
Joye, qui a laissé ouverte la possibilité de rejoindre le SC Toulon en tant qu'actionnaire minoritaire, l'a accusé de déstabiliser les joueurs. "Je ne cherche pas à déstabiliser les joueurs, a répondu Boudjellal. Ils sont assez déstabilisés par ce qu'il se passe dans ce club depuis des années. (...) On est dans les quinze premières villes de France. C'est une anomalie dans la géographie du football qu'on soit, si je calcule bien, 58e club français."
Un capital ouvert aux Toulonnais
Boudjellal a également donné des précisions sur son projet. "Je veux rendre en partie ce club aux Toulonnais, a-t-il assuré. J'ai un pôle d'investisseurs qui viendront, une partie que je veux avoir à moi dans le capital. Et une partie que je veux ouvrir aux Toulonnais, aux entrepreneurs locaux. Je me fiche de la division. Ce qui m'intéresse, c'est le rêve, un projet commun à une ville."