Kaiserslautern, club historique du football allemand, va déposer le bilan

En grande difficulté économique, le FC Kaiserslautern va déposer le bilan selon les médias allemands. Le club, où ont notamment évolué Youri Djorkaeff et Miroslav Klose, évolue en troisième division depuis deux ans.

Un monument en péril. Le FC Kaiserslautern, club historique du football allemand, s'apprête à déposer le bilan. Selon les médias Kicker et SWR, son niveau d'endettement s'élève à environ 24 millions d'euros et une demande de mise en faillite sera effectuée cette semaine auprès du tribunal local de Kaiserslautern. Une décision radicale mais nécessaire, aucun investisseur ne s'étant manifesté pour combler l'énorme trou financier du club.

Ce processus doit permettre à Kaiserslautern de se restructurer et n'aurait pas de conséquences immédiates sur le plan sportif. Actuellement en troisième division, le club pourrait continuer à évoluer dans ce championnat la saison prochaine. En raison de la crise du coronavirus et de ses conséquences économiques, la fédération allemande a décidé pour cette année de ne pas sanctionner les équipes - par exemple via un retrait de points - qui seraient amenées à déposer le bilan.

Un club qui a vu passer Ballack, Djorkaeff, Klose...

"Les conditions pour que les clubs professionnels surendettés se déclarent en état de faillite n'ont jamais été aussi bonnes. Le FC Kaiserslautern est le premier club à suivre cette voie. Il est probable qu'il ne soit pas le dernier", indique même SWR, qui précise toutefois que le club "ne pourra pas survivre sans de nouveaux capitaux d'investisseurs".

Quadruple champion d'Allemagne (1951, 1953, 1991 et 1998) et demi-finaliste à deux reprises de la Coupe de l'UEFA (1982-2001), Kaiserslautern a notamment compté dans son effectif Michael Ballack (1997-1999), Youri Djorkaeff (1999-2002) ou encore Miroslav Klose (1999-2004). Descendu en D2 en 2012, le club a été relégué en D3 pour la première fois de son histoire il y a deux ans. Ses difficultés économiques se sont encore accentuées avec la crise du coronavirus.

RR