RMC Sport

Chapron règle ses comptes avec le football corse, le Gazélec lui répond

Olivier Miniconi

Olivier Miniconi - @AFP

Le Gazélec Ajaccio n’a pas apprécié les propos tenus par Tony Chapron à l’Equipe, concernant le football corse. Olivier Miniconi, le président du club, lui a réservé un droit de réponse mordant.

Dans un entretien accordé à l’Equipe mercredi, Tony Chapron a pris la peine d’évoquer son rapport à la Corse et à son football. L’ex-arbitre, contraint à la retraite forcé après son coup de sang lors d’un Nantes-PSG, s’était notamment étonné que le Gazélec ait pu jouer en Ligue 1 (2015-2016) compte tenu de l’exiguïté de son stade et des conditions de sécurité qui n’étaient pas réunies. Le club corse s’est chargé de répondre à ces allégations par la voix de son président, Olivier Miniconi.

"Le sentiment de curiosité nous apparaît déplacé"

"Le sentiment de curiosité, feint ou avéré, qu’exprime Tony Chapron nous apparaît à tout le moins déplacé, déclare Miniconi à l’Equipe. Nous avons investi plus de cinq millions d’euros dans l’amélioration de cet outil de travail depuis juillet 2012, notamment dans la vidéosurveillance le contrôle d’accès à l’éclairage, la construction d’une tribune couverte." Mercredi, Tony Chapron a aussi évoqué un profond mal-être vis-à-vis du traitement qui lui était réservé sur l'île de beauté.

Un sentiment d'insécurité permanent

"J’ai vécu des choses en Corse qui m’ont traumatisé. J’ai été menacé de mort par un président de club (président de l’association du GFC Ajaccio, “Fanfan Tagliaglioli, ndlr). C’est juste invraisemblable, il a été condamné au tribunal pour ça. J’ai eu aussi des insultes. J’avais un sentiment d’insécurité permanent.Je n’y officiais plus depuis longtemps, mais je doute que les choses se soient beaucoup arrangées depuis."

QM