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OL: "Nous sommes déjà sauvés", la confiance déroutante de Textor face à un supporter très inquiet pour l'avenir du club

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Le président-propriétaire de l’OL, John Textor, continue d’afficher sa confiance quant à la résolution des problèmes financiers qui menacent le club et jettent une ombre sur son avenir.

A moins de profiter d’un concours de circonstances lors de la dernière journée du championnat de France ce week-end, ou d’une victoire du PSG en finale de la Coupe de France, la semaine prochaine, ce qui est déjà plus plausible, l'Olympique Lyonnais ne devrait pas se qualifier pour une Coupe d’Europe par le biais du championnat. Mais de Ligue des champions, il n'y aura pas, c’est désormais une quasi-certitude.

Seul un miracle pourrait épargner au club présidé par John Textor un échec cuisant qui pourrait remettre en cause sa présence dans l’élite. Interdit de recrutement et rétrogradé à titre conservatoire par la DNCG en France, l'OL voit le gouffre se rapprocher mais son propriétaire américain John Textor diffuse la sensation que tout est sous contrôle.

"Nous sommes déjà sauvés"

Chahuté à Monaco où les banderoles incendiaires étaient de sortie pour le rappeler à ses obligations, l’homme d’affaires a encore été interpellé vendredi soir, après la victoire de la section féminine en finale du championnat de France, face au PSG.

À un supporter quelque peu préoccupé qui lui confiait son angoisse, John Textor a répondu avec son flegme habituel, qui inquiète plus qu’il ne rassure l’environnement du club.

"On a dépensé 290 millions d’euros et on va continuer d’investir, ne lis pas la putain de presse", a-t-il asséné. "Il n’y a rien à sauver, nous sommes déjà sauvés", lui a-t-il encore rétorqué, laissant entendre que la menace d’une relégation administrative se serait évaporée.

Des promesses à l'arrêt

La vente imminente des actions d’Eagle Football Group (la holding qui chapeaute l’OL) dans le club anglais de Crystal Palace (Eagle Football Holdings détient actuellement 46% des parts de Crystal Palace) et la prochaine entrée en bourse à New York de la maison mère Eagle Football Group, synonyme d’entrée d’argent imminente, font partie du plan dessiné par John Textor pour sortir le club de l’ornière mais ces bonnes nouvelles, qui doivent encore être validées, ne suffiront pas à elles seules à régler les problèmes financiers du club.

Pour le moment, à part les ventes du mercato de janvier (60 millions d’euros), le plan de départ volontaire au niveau administratif (une centaine de personnes) et l’apport en liquidités (83 millions d'euros), les autres promesses sont à l’arrêt. La dette a baissé, mais elle reste colossale, et dans cet engrenage, les retards de paiement à des fournisseurs et/ou acteurs du monde du foot accentuent un sentiment de défiance et de panique alors que la DNCG va augmenter la rigueur de ses lectures des bilans des clubs.

QM avec EJ